Logo

Nécrologies

Myriam Genoud, Châtel-St-Denis


Myriam Genoud s’est éteinte à la Maison St-Joseph, à Châtel-St-Denis, le 22 juin, entourée de l’amour des siens et des bons services du personnel soignant. Elle cheminait dans sa 89e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 25 juin en l’église de Châtel-St-Denis.

Myriam est née le 14 mars 1934 à Montimbert, une colline de Châtel-St-Denis, en dessus de la gare, dans une famille paysanne de onze enfants, fille de François Genoud et de Louise, née Genoud.

Ayant vécu à l’époque de la Mobilisation, Myriam était normalement à l’ouvrage pour aider ses frères et sœurs, participant ainsi à l’existence de cette grande famille.

Après sa scolarité et jusqu’à ses 20 ans, Myriam travailla à l’atelier de couture de Semsales. Lorsque sa maman eut un AVC, elle dut cesser son activité pour aider aux tâches ménagères et aux travaux de la ferme.

Chaque année, la famille préparait le départ pour la montagne. Myriam s’occupait de l’intendance du chalet et du ménage pour tous les travailleurs du fanage et les enfants présents pour les travaux d’été. En automne, elle prenait un peu de temps pour participer aux vendanges, dans le Lavaux, où elle avait plaisir à collaborer aux travaux de la vigne dans la joie et l’amitié. Elle avait aussi plusieurs passe-temps: la couture, le tricot et la photographie. En effet, elle mettait sur pellicule toutes les personnes qu’elle aimait côtoyer dans sa vie.

Dès l’âge de 32 ans, Myriam trouva un travail à Bussigny-près-Lausanne, dans l’entreprise de Charles Veillon SA, vente par correspondance. Après quelques années de formation, on lui confia le poste d’opératrice de saisie sur écran IBM, au département administration des ventes. Fonction qu’elle a exercée jusqu’à sa retraite en 1996. Tout au long de sa carrière, Myriam s’est révélée être une collaboratrice compétente, active et consciencieuse. Très motivée, elle a su s’adapter rapidement à l ’évolution constante des applications informatiques.

Elle louait un petit appartement à Lausanne, mais chaque année, pendant les vacances d’été, elle se devait de rejoindre Montimbert. C’était une joie de retrouver sa famille pour aider aux travaux des champs.

A la retraite, Myriam déménagea à Châtel-St-Denis, au centre-ville, plus proche de sa famille et de ses amis contemporains et contemporaines, auxquels elle était attachée. Elle put vivre ainsi quelques sorties conviviales, et bénéficier surtout, d’un repos bien mérité.

Depuis 2019, ses forces, peu à peu, l’abandonnaient. Myriam eut recours aux soins à domicile. Grâce au service santé et à l’aide de ses proches, elle put rester encore dans son appartement. Mais à bout de forces, après un court séjour à l’hôpital, elle dut se résoudre à quitter son domicile pour le Foyer St-Joseph, le 12 avril dernier.

Myriam était une personne discrète et douce dans sa vie, généreuse par son travail et à l’écoute de tout son entourage.

A sa famille, à ses proches et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, Le Messager adresse ses messages de sympathie.
Mess.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus