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Nécrologies

Pierre Genoud


Remaufens

dit Pierrot à Dzalo

Pierre Genoud s’est éteint le 11 janvier, entouré de l’amour des siens. Il était dans sa 84e année. Pierre, dit Pierrot à Dzalo, est né le 1er avril 1938 dans le foyer de Paul Genoud, cordonnier, et Adèle née Michel, à Remaufens. Cinq ans après, une petite sœur du nom d’Odile vint rejoindre le foyer. Cette dernière entra plus tard dans les ordres. Durant son enfance, Pierrot côtoyait régulièrement son grand-père scieur au Moulin. C’est lui qui lui donna le goût pour la bricole.

Après l’école secondaire, Pierrot partit une année en Suisse alémanique. A son retour, il travailla sur des chantiers avec son papa, avant de commencer un apprentissage de mécanicien de précision chez Bobst. Il continua comme monteur. Siemens l’engagea ensuite comme contremaître et Pierrot y resta trente ans, jusqu’à la fermeture. Il eut alors la chance de se faire engager par Charles Derivaz à la Samvaz, où il termina sa carrière professionnelle.

Le 9 août 1958, il épousa Hélène Genoud, de La Gîte. De cette union naquirent Robert, Nathalie et Valérie. Puis quatre petits-enfants et deux arrièrepetits-enfants vinrent agrandir la famille.

Le chalet du Châh, à Rathvel, qu’il retapa de A à Z, était sa grande passion. Elle l’occupa jusqu’à son dernier jour. En parallèle, il rénova la maison familiale et s’impliqua beaucoup dans la vie associative du village. Membre fondateur du ski-club et du Mariollan, il fut aussi secrétaire de la société de tir et du Café de l’Avenir. Il officia également comme chauffeur pour Passe-Partout. Avec un groupe d’amis, il fonda l’Union ouvrière, actuel Parti socialiste.

Sa famille et ses amis occupaient une place importante dans sa vie. Le théâtre, l’armée et les voyages avec son épouse et les contemporains lui permettaient de combler sa soif de connaissances. Visionnaire incompris, il proposa de construire un tunnel sous le Montimbert pour réguler le trafic routier à Châtel-Saint-Denis!

Après un cancer à l’estomac détecté fin 2019, sa santé déclina petit à petit. Son épouse s’occupa admirablement de lui, malgré son caractère bien trempé. S’il ne put finir ses jours à la maison comme il l’avait souhaité, il put compter sur la présence de sa famille. A tous ceux qui pleurent sa disparition, Le Messager adresse toute sa sympathie.

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