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Nécrologies

Raymond Pilloud

vembre.

Châtel-St-Denis

Raymond Pilloud s’est éteint le 28 octobre, dans sa 84e année. Un dernier hommage lui a été rendu en l’église de Châtel-St-Denis le 2 novembre.

Raymond est né le 15 avril 1939. Il est l’un des cinq enfants d’Henri Pilloud et Anna née Ayer. C’est à Châtel-St-Denis qu’il a suivi l’école primaire et entrepris un apprentissage de menuisier. Le respect de ses parents était une valeur très importante pour lui. Il était également très proche de sa sœur Mimie qui se montrait très présente dans les bons, mais aussi dans les mauvais moments de la vie. Après plusieurs années, il s’est mis à son compte comme poseur de sols jusqu’à sa retraite à 68 ans.

En 1961, Raymond s’est marié avec Gabrielle Genoud. De leur union sont nées deux filles: Danielle et Véronique. Les chemins de Raymond et de Gabrielle se sont néanmoins séparés, chacun mettant au cœur de cette épreuve un profond respect mutuel. Un nouveau chemin va s’ouvrir pour Raymond, avec la rencontre d’Anne-Marie qui est devenue sa compagne et qui le restera jusqu’à la fin. Trois petits-enfants et un arrière-petit-fils sont venus agrandir la famille et le combler de joie, tout comme les propres petits-enfants d’Anne-Marie qui seront accueillis avec bonté dans la famille. Passionné, Raymond l’était dans tout ce qu’il entreprenait, et bien sûr dans son travail. Il a su partager sa passion de la nature avec Guy, son beau-fils, dans un respect mutuel rare et précieux. Généreux, il donnait de son temps à ses amis. Exigeant envers ses filles, il était un grand-papa protecteur et bienveillant pour ses petits-enfants et son arrière-petit-fils.

Doté d’un caractère bien trempé, il pouvait se montrer parfois impatient envers ses deux filles. Pour leur apprendre à skier, par exemple: «Elles devaient se relever plus vite qu’elles étaient tombées!»

Raymond Pilloud a pratiqué le football, devenant entraîneur après avoir été joueur. Le ski a également compté parmi ses pratiques, notamment en tant que militaire dans une compagnie alpine. Il s’adonnait aussi à la chasse, à la pêche ainsi qu’à la randonnée en montagne.

Fidèle aux fêtes chrétiennes, Raymond n’oubliait pas de fleurir la tombe de ses parents bien-aimés. La chapelle du Scex était pour lui un lieu de promenade et de prières.

Il y a quelques mois, sa santé s’est dégradée, ce qui ne l’empêchait pas de retrouver ses copains fidèles, le mercredi, pour une balade suivie d’un repas partagé dans la bonne humeur. Son équipe de chasse l’a aussi beaucoup soutenu et motivé.

A sa famille, à ses proches et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, Le Messager adresse ses messages de sympathie. Mess.

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