Ch�tel-St-Denis
Roland Millasson s’est éteint le 12 juin, à l’�ge de 75 ans, entouré de l’amour de sa famille. Une cérémonie a eu lieu en l’église de Ch�tel-St-Denis, le 16 juin.
Roland est né le 28 novembre 1945. Il était le cadet des trois enfants de Louis et Julie Millasson née Perroud. C’est dans le quartier des Granges qu’il a grandi. Très vite il a été initié à la vie de l’alpage par son grand-père Léon, au Rotzé. Puis par son oncle à Rathvel, avec la famille Perroud, à La Frasse, au Crau Gindroz, ou encore au Mollendruz. La vie de l’époque était rude, mais finalement assez légère. On apprenait à travailler sans trop se plaindre. Roland entreprit un apprentissage d’ébéniste, qu’il dut interrompre pour cause d’allergies aux colles et aux vernis. Il devint alors chauffeur livreur chez Victor Pilloud, puis chez Ducret frères.
La chasse était aussi une activité importante que Roland aimait pratiquer avec des membres de sa famille et notamment son frère aîné Raymond.
En 1967, il épousa Gabrielle Genoud, de La Frasse. De leur union naquirent Armand et Olivier. Son beau-père devint un bon compagnon de chasse pour parcourir les for�ts et les vanils du district.
Jovial, aimant rire, Roland n’en était pas moins une personne de tempérament, dur comme l’acier, avec les étincelles que cela peut susciter, pour ne pas dire de la foudre. C’est sur les ronds de sciure qu’il libérait sa rage de battant, dans les f�tes de lutte. Roland s’engagea dans plusieurs sociétés de jeunesse et de lutte.
Il dut cesser son métier de chauffeur pour raisons de santé, après trente ans d’activité. Il reprit alors la direction des alpages, accompagné par ses deux garçons. Roland fut comblé par la naissance de ses trois petitsenfants.
En 2000, il s’installa à La Frasse avec Renée, mettant ainsi un terme à ses étés à l’alpage. C’est à cette période qu’il perdit son papa Louis qui allait avoir 90 ans. Roland était très lié à Raymond Genoud, son frère de cœur.
Ces dernières années, il était très atteint dans sa santé et appréciait particulièrement les visites et la compagnie de sa famille à son domicile.
A tous ceux que son départ laisse dans la peine, Le Messager adresse sa sympathie.
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