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Nicole Tille candidate au Conseil national


ÉLECTIONS FÉDÉRALES 2023 CHÂTEL-ST-DENIS

Le parti socialiste de la Veveyse compte dans ses rangs une prétendante au Conseil national. II l’a annoncé hier lors de son assemblée annuelle. Il s’agit de la conseillère communale châteloise Nicole Tille.

Nicole Tille se porte candidate à l’élection au Conseil national, prévue le 22 octobre. Engagée au Conseil général de Châtel-St-Denis (2016-2021) et depuis 2021 au Conseil communal, la Veveysanne est actuellement chargée de la formation, de la culture et des loisirs.

Le président du parti socialiste de la Veveyse, Gaétan Emonet, salue l’engagement et l’envie de participer à la vie politique de sa consœur. «Nicole Tille connaît les rouages et les défis d’une grande commune et est également largement impliquée au niveau cantonal et fédéral notamment par le biais de l’association Promembro qu’elle a cofondée en 2015.»

La spécialiste en communication se consacre actuellement à son mandat politique et à ses activités bénévoles, après avoir travaillé douze ans à l’EPER et deux ans pour Lire et Ecrire Suisse Romande. Maman d’une jeune femme et aujourd’hui mariée à Cédric Tille, la candidate au Parlement, âgée de 53 ans, vit à Châtel-St-Denis depuis 1997.

Quelles sont vos motivations à intégrer le Conseil national?
Nicole Tille.

C’est une suite logique. A travers mon engagement associatif pour la défense des droits et intérêts de personnes porteuses de prothèses en Suisse, je suis familière de la Berne fédérale.

Je suis très contente de ma fonction politique à Châtel-St-Denis pour le bien commun, le mieuxêtre et le vivre ensemble. Je suis d’ailleurs particulièrement satisfaite de la participation du cheflieu au programme cantonal Communes sympas à la suite d’une proposition que j’avais soumise en 2021. Mais ce qui me motive au niveau national, c’est de pouvoir intervenir davantage sur les lois et leur application.

Beaucoup de choses se passent au niveau du Parlement, que ce soit au Conseil national ou des Etats. L’envie de faire bouger les choses et de porter des thèmes en faveur des plus vulnérables et des minorités qui n’ont pas la force de se battre reste une de mes motivations principales, par exemple s’agissant des primes maladies.

Pourquoi vous élire?

Comme dit précédemment, j’ai une bonne connaissance du fonctionnement du Parlement fédéral et serai à même de mettre rapidement mes compétences au sein de cet organe, forte de mon expérience. En effet, j’ai déjà parcouru la salle des pas perdus dans le cadre de mon engagement associatif pour persuader des parlementaires fédéraux de soutenir des motions, par exemple.

De plus, je parle l’allemand et le dialecte, ce qui est un atout indéniable lorsqu’il s’agit de convaincre ses interlocuteurs.

Mon mandat actuel est également source de connaissances. J’occupe par ailleurs des fonctions intercommunales, comme celles, entre autres, de présidente du SLPP-GV et de la commission financière de l’ACV.

Quel regard portez-vous sur le Conseil national ?

Il y a actuellement une surreprésentation de professions libérales au sein du Conseil national. Il faudrait essayer de rééquilibrer ce ratio. Je suis pour ma part issue d’une formation duale comme le propose si bien la Suisse. A la suite de mon premier métier d’agente de voyages, j’ai suivi diverses formations afin de devenir spécialiste en communication.

Régine Gapany

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