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Numéro de cirque entre terre, eau, air et feu pour Claude Bussard

Fondateur de la Bussard Academy, Claude Bussard présente un numéro de batterie au Cirque de Noël à Moudon. DR

SPECTACLE MOUDON

Fondateur de la Bussard Academy, Claude Bussard sera à l’affiche du Cirque de Noël de Moudon du jeudi 22 décembre au dimanche 8 janvier. Son numéro met en scène sa batterie et les quatre éléments.

Durant dix ans, de 2009 à 2019, Claude Bussard a dirigé l’école de musique qu’il a créée à Châtel-St-Denis, la Bussard Academy. Désormais enseignant au Conservatoire, le musicien de 51 ans présentera un numéro de batterie au Cirque de Noël de Moudon, du jeudi 22 décembre au dimanche 8 janvier.

Grâce au directeur du Cirque Helvetia Julien Maillard, à sa famille et à son équipe, le Bullois a réalisé un rêve d’enfant en proposant un numéro de cirque. «J’ai toujours été fasciné par la magie des chapiteaux. Je restais volontiers après le show pour m’imprégner des lieux.» Dans la Broye vaudoise, le musicien a trouvé une ambiance «chaleureuse» et «constamment en ébullition». Cela fait plusieurs années que le professeur de batterie au Conservatoire à Bulle et à Fribourg souhaitait entrer dans le monde du cirque. L’ancien apprenti serrurier avait envoyé plusieurs vidéos pour intégrer l’ensemble afin d’assister les numéros en musique. «J’étais même prêt à donner des coups de main de tous types (rires)

Une opportunité saisie

A la fin de l’année dernière, Julien Maillard lui a proposé de concevoir un numéro. «J’avais déjà des idées plein la tête, notamment cette envie d’incarner les quatre éléments grâce à la musique et aux lumières.» Pour l ’aider dans son projet, Claude Bussard a contacté un ami de longue date, le lieutenant-colonel Patrick Robatel, responsable de la mise en place des festivals Tattoo.

Durant une année, ils ont réfléchi, pensé et travaillé encore et encore le numéro. «Je voulais que tout s’imbrique et lui me poussait à sortir des idées préconçues.» Au final, le numéro transpire «l’originalité et la maîtrise». «Cela ressemble à une démonstration de tout ce qu’il est possible de faire avec une batterie. Les lumières apportent un plus visuel de même que les transitions sur scène.»

Car, en plus de l’incarnation des quatre éléments, notamment grâce aux spots, Claude Bussard a installé des roulettes sur son instrument et s’envole également dans les airs. «Nous sommes cinq à travailler sur mon numéro. Cela permet que tout se déroule parfaitement, sans que cela péjore ma performance.»

Durant presque dix minutes, il interprète des musiques de Noël dans un rythme «effréné». «Le plus dur fut de trouver des techniques pour développer nos idées. Dès cette étape passée, tout s’est enchaîné. Même si l’essentiel est qu’il me plaise, je juge ce numéro attractif.

Bon ressenti sonore

Satisfait de la performance sonore, Claude Bussard a lâché un ouf de soulagement après la première interprétation complète de sa performance. «C’était génial, j’avais les frissons partout! L’eau reste mon élément préféré, mais s’envoler apparaît comme un moment spécial.»

Même s’il a été créé spécialement pour le monde du cirque, le numéro du Gruérien pourrait être adapté pour être joué ailleurs. «Honnêtement, je n’y ai pas encore tout à fait réfléchi, mais ce serait possible. Pour l’instant, je me réjouis de commencer les représentations.» Claude Bussard n’a plus qu’une envie: que le show commence. «J’ai mis de l’énergie, du temps et les moyens pour réussir mon numéro. Je veux voir le résultat final devant le public et sentir l’excitation d’être au centre de la piste d’un chapiteau.» Maxime Schweizer

www.cirquedenoeldemoudon.ch


La Bussard Academy, une aventure de dix ans

Directeur de la Bussard Academy à Châtel-St-Denis entre 2009 et 2019, Claude Bussard a choisi de vendre sa société après dix ans de développement et d’exploitation. «Je retiens une expérience magnifique durant laquelle j’ai appris à tout faire. Je m’occupais de la gestion des relations humaines, de la musique, de l’enseignement de cet art, etc.» Etabli à Bulle, l’homme de 51 ans se remémore sa rencontre avec Michael Jones. «Une personne attachante et intimidante de par sa notoriété. Un grand moment.»

En 2019, Claude Bussard avait souhaité revenir à ses premières amours, l’enseignement. «Avec ma fonction de directeur, je n’étais plus sur le terrain, mais dans les bureaux. J’ai saisi l’opportunité proposée par le Conservatoire. Même si je ne retiens rien de négatif, il me devenait compliqué de concilier travail et vie privée.» MS

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