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Pas de changement au capital-actions de la société Bluefactory


Le vote sur la recapitalisation de la société Bluefactory avait accouché d’un résultat serré au Grand Conseil en juin dernier. Dix députés, dont Roland Mesot (UDC, Châtel-St-Denis) et Savio Michellod (PLR, Granges), avaient déposé un mandat parlementaire pour que l’Etat de Fribourg obtienne la majorité du capital-actions de Bluefactory Fribourg-Freiburg (BFF) SA.

Actuellement, le canton et la ville de Fribourg détiennent chacun la moitié du capital-actions de la société. «Au vu des enjeux économiques et financiers, les deux actionnaires ont donc un intérêt tout particulier à ce que cette société puisse se développer dans des conditions favorables et propices, afin de stimuler la capacité d’innovation de l’économie fribourgeoise.»

Dans sa réponse, le Conseil d’Etat a tenu à souligner que la collaboration entre les deux actionnaires fonctionne «très bien». «A la suite du dépôt du mandat, le Conseil d’Etat a sollicité une détermination de la ville de Fribourg. Pour elle, la vente des actions de BFF SA n’est pas à l’ordre du jour.»

Deux raisons expliquent cette prise de position. «La vente de ce patrimoine administratif ne pourrait être exercée qu’en faveur de l’Etat, car des engagements de développement de quartier, de nature d’utilité publique, ont été pris vis-à-vis du Législatif communal. De plus, la planification financière communale actuelle, dont la capacité d’investissement à cinq et dix ans atteint ses limites, ne permet pas d’envisager un éventuel rachat de tout ou une partie des actions détenues par l’Etat.»

Les deux actionnaires considèrent dès lors que la gouvernance de la société répond aux attentes et exigences actuelles et n’a pas lieu d’être modifiée. Le Conseil d’Etat a donc invité le Grand Conseil à rejeter ce mandat.
Maxime Schweizer

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