Philippe Alibert quitte l'Exécutif

ATTALENS

Responsable du dicastère développement durable, le conseiller communal Philippe Alibert (Le Centre) a annoncé le 9 janvier sa démission pour des raisons professionnelles. Le chef d’entreprise (Le Messager du 13 janvier) et président de Forêt Fribourg quittera «avec regret» le Conseil communal d’Attalens le 28 février prochain. «Il est effectivement très lourd de s’investir dans plusieurs directions et j’ai dû faire un choix. Avec un collaborateur en moins dès le mois de janvier, alors que nous étions déjà à la limite, cela coinçait au niveau organisationnel.» Le Français d’origine avait d’abord siégé au Conseil général de 2001 à 2016. Il en fut le président en 2007, avant d’intégrer le Conseil communal voici sept ans. L’Attalensois a trouvé «super intéressant» de découvrir le fonctionnement des institutions de l’intérieur et retient principalement «la dimension humaine de ses années d’engagement politique». Avant d’ajouter que l’on ne sort pas indemne après tant d’années. «Même si j’avais continué, l’usure se faisait tout de même sentir. A ce poste, on laisse inévitablement un peu de soi-même.»

L’édile «s’occupait notamment de l’exploitation des forêts en collaboration avec la Corporation forestière de la Basse-Veveyse, de la gestion des domaines communaux, de l’éclairage public, de la mobilité, ainsi que des questions environnementales et énergétiques en général», indique le communiqué de la commune.

Philippe Alibert a géré son dicastère avec «enthousiasme et motivation, organisant notamment des manifestations sur le thème du développement durable en collaboration avec la commission de l’énergie, et veillant au renouvellement du label Cité de l’Energie détenu par la commune».

Le syndic Laurent Menoud a quant à lui appris la décision de Philippe Alibert avec émotion. «Nous allons le regretter. Mais nous comprenons son choix.» Le processus de succession est en route et les deux viennent-ensuite du Centre, André Blunschi et Juan Carlo Stella sont en réflexion. A noter que cette démission, la deuxième au sein du Conseil communal en moins d’un an pour motifs professionnels, intervient après celle de Guillaume Savoy en mai 2022.
Régine Gapany