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Simon Geiger à Wil pour lancer sa carrière

L’ancien junior du FC Attalens n’aura pas la tâche facile dans le club saint-gallois pour ses grands débuts dans le football professionnel. FC WIL

CHALLENGE LEAGUE ATTALENS/WIL

Sans contrat à 20 ans, Simon Geiger s’est relancé en signant au FC Wil. Un grand défi attend le défenseur veveysan, qui a six mois pour s’imposer chez le leader de Challenge League.

Mercredi 1er juin 2022: brassard de capitaine au bras, Simon Geiger dispute l’intégralité de l’ultime rencontre de la saison avec les espoirs de Young Boys (victoire 2-1 contre Bâle). La joie est éphémère pour le défenseur attalensois, en quête aussitôt d ’un nouveau contrat. Sept mois et deux jours se sont écoulés jusqu’à vendredi dernier et l’officialisation de son engagement au FC Wil, pour les six prochains mois.

Soulagement. «L’automne n’a pas été facile mentalement, mais cette période me servira dans le futur. Aujourd’hui, je suis très content d’être ici, de pouvoir m’entraîner et montrer ce dont je suis capable sur le terrain», déclare l’intéressé, qui étrennera son nouveau maillot blanc et noir en amical ce mardi contre Rapperswil-Jona.

Du FC Attalens à Wil

Les sceptiques y verront un simple effet d’annonce, lui «le début de quelque chose». D’une carrière professionnelle ambitionnée depuis ses premiers tacles au terrain de la Condémine. Formé au Team AFF, développé à Young Boys, Simon Geiger découvrira la Challenge League par le haut. Un pari osé sachant que Wil domine la deuxième division suisse grâce à une défense établie, dans son secteur axial notamment. «Et c’est mieux comme ça! A moi d’être bon quand ma chance viendra, pour faire ma place en réussissant des matches références en Challenge League, un championnat où tout peut aller très vite.»

Le néophyte n’a pas peur. Ni d’affronter la concurrence ni d’affirmer sa personnalité. «Il faut être sûr de soi dans le foot. Mes qualités? Je suis un défenseur central intelligent, qui arrive à lire, anticiper et voir le jeu. Techniquement aussi, je suis bien. Je sais donc ce que je peux apporter à l’équipe.» Equipe dirigée par Brunello Iacopetta, «un Italien aux principes défensifs très clairs», sourit l’espoir veveysan.

Simon Geiger n’entend pas «se satisfaire de ce premier contrat pro». Il veut se faire un prénom, lui dont le nom est bien connu des anciens. Grâce à son père Nicolas, passé par la Super League avec Lausanne et Vevey-Sport, et surtout son oncle Alain Geiger. Défenseur central de la Suisse de 1980 à 1996 et actuellement à la tête du Servette FC. Simon Geiger a donc de qui tenir.

Son avenir n’est pas garanti pour autant. Il doit pour cela «faire mes matches, aider le club à monter en Super League, y rester et continuer sur ma lancée». Tout sauf simple pour ce fan de Barcelone, qui rêve d’évoluer un jour dans le championnat espagnol. «J’en suis encore très loin évidemment, mais ce pays pourrait me correspondre, car il cherche des joueurs à l’aise avec le ballon.»

Début contre un ami

Parenthèse Liga refermée. Place à la froide réalité suisse et aux matches de préparation avec ses nouveaux coéquipiers. Simon Geiger et Wil en disputeront quatre jusqu’à la reprise du championnat, le 27 janvier. Ce sera face au FC Vaduz d’un certain Ryan Fosso, autre espoir de la région côtoyé durant sa formation. «Ryan est un très bon ami», glisse Simon Geiger, qui espère bien imiter son compère gruérien.

«J’aurais pu signer à Young Boys ou à l’étranger. Cela ne s’est pas fait, mais je n’ai aucun regret. Je prends ce contrat à Wil comme un cadeau. On ne dit pas qu’après la pluie vient le beau temps?» Affirmatif. Simon Geiger a donc six mois pour se faire une place au soleil et ainsi lancer sa carrière de footballeur. Quentin Dousse

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