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Souvenirs de la Fête des vignerons

SAMUEL RUBIO

VEVEY

Juillet et août 2019… le cœur de la région battait au rythme de la Fête des vignerons. C’était il y a tout juste un an. Huit acteurs-figurants de la Veveyse et de la région d’Oron racontent leur année post-FeVi.

Jean-Daniel Dind, de Palézieux, tableau de la St-Martin

«Avec d’autres acteurs, nous reconnaissons que nous avons eu beaucoup de chance de pouvoir participer à la Fête des vignerons, si extraordinaire, l’année dernière. C’était tellement beau. L’été 2020 se déroule bien pour moi. Je n’ai pas de regrets. En tant que responsable de sociétés, je reste bien occupé.»


Nathalie Peer, d’Oron-la-Ville, Cent pour Cent

«L’été 2020 est évidemment un peu bizarre, à cause de la Covid-19. Mais on s’est régulièrement rencontrés, par vidéo, avec toute l’équipe des Cent pour Cent, pendant la pandémie. Nous avons gardé de nombreux liens d’amitié. Nous communiquons aussi par Facebook et Instagram. Nous nous remémorons des souvenirs, les moments des premières ou de la proclamation. J’ai toujours une larme à l’œil, lorsque j’entends la musique de notre spectacle.»


Christel Rohrbasser, de Châtel-St-Denis, tableau des Armaillis

«L’été 2020 n’a pas la même saveur. Il est évidemment beaucoup plus conventionnel. Nous évoquons avec nos enfants, qui ont aussi participé à la FeVi, cet événement majeur de 2019, avec plein d’étoiles dans les yeux. Mais je vis dans le présent et nous sommes chanceux d’avoir traversé cette crise sanitaire sans être impactés. Nous sommes donc heureux de pouvoir profiter. Si je veux faire un parallèle entre les deux étés, nous allons rester dans la tradition en découvrant des régions, à travers un tour de Suisse.»


Claire Muller, de Châtel-St-Denis, tableau de la St-Martin

«Cette année, je n’aime pas aller à Vevey. Cela me rappelle trop le merveilleux été 2019. En repassant par la place du Marché, devant les caveaux, le pincement au cœur est là. Nous avons vécu, en 2019, quelque chose de tellement exceptionnel. Pendant l’hiver, j’ai ressorti les photos, encore sous l’endorphine de la fête. L’été 2020, c’est la double peine: j’aurais espéré vivre les festivals et les concerts, mais pas de festivités et la nostalgie en plus. J’ai pleuré à la sortie du CD, en décembre. Alors j’attends impatiemment la prochaine Fête des vignerons.»


Magali Reymond, de Châtillens, tableau de la St-Martin

«Une année après, j’ai toujours un peu de nostalgie. J’ai pu vivre la fête, en 2019, avec ma fille. Nous partageons régulièrement nos souvenirs, en regardant nos photos. Nous avons vraiment vécu une magnifique aventure. Une fois celle-ci finie, la vie continue, avec plein de projets privés et professionnels, et aussi au sein de sociétés locales dans lesquelles je m’investis. Heureusement que la fête a eu lieu en 2019!»

Nathalie Thomas, de Palézieux-Village, troupe des Oriflammes

«L’été d’après se passe très bien pour moi. Je vais en montagne, je marche beaucoup. La Fête des vignerons était une magnifique expérience. Je suis heureuse d’avoir vécu ce moment comme une parenthèse enchantée. Mais je suis aussi assez satisfaite de retrouver toute ma liberté. Si j’ai plaisir à revoir les photos, je ne vis pas dans le passé, la vie continue.»


Damien Colliard, de Châtel-St-Denis, tableau des Armaillis

«Je vis très bien cet été. Nous nous adaptons aux circonstances particulières actuelles. Par rapport à l’été 2019, je n’ai pas du tout de nostalgie. C’était ma deuxième Fête des vignerons, une étape à un moment de ma vie. S’il avait fallu annuler la fête, quelle que soit l’année, cela aurait été catastrophique.»


Christine Vauthey, de Châtel-St-Denis, troupe des Effeuilleuses

«Une année après, j’ai l’impression d’avoir vécu un rêve, tellement c’était extraordinaire. 2019 était une sorte de parenthèse pour cette Fête des vignerons que j’ai partagée avec ma fille. Et c’était tellement intense que le goût de la vie est maintenant différent. A la suite de la fête, je n’ai pas trop ressenti de nostalgie, car je me suis lancée dans une formation. Mais l’été 2020 est aux antipodes de l’été dernier. Il y avait à la FeVi une telle effervescence entre nous, nous nous prenions dans les bras. Aujourd’hui c’est le contraire, nous sommes aux extrêmes, puisqu’il ne faut pas se rapprocher, rester chez soi. Entre l’été 2019 et cet été, c’est le jour et la nuit.»

Propos recueillis par Michel Machicoane Stocker

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