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A l’entraînement au Canada, avant une première en Coupe du monde?

Alexis Monney découvre la station de Panorama Mountain, en Colombie-Britannique. Avant de voir Lake Louise? ARCH- PHOTOEVENEMENT.NET

SKI ALPIN CHÂTEL-ST-DENIS/CANADA

Le skieur châtelois Alexis Monney participe actuellement à un camp d’entraînement à Panorama Mountain, en vue de préparer les épreuves de Coupe du monde de vitesse à Lake Louise. Un premier départ dans la compétition reine, pour le Veveysan de 21 ans?

Alexis Monney s’est envolé lundi pour la station de Panorama Mountain, en Colombie-Britannique (Canada), avec le groupe de vitesse de l’équipe de Suisse de ski alpin. Il y restera environ trois semaines. «Avant tout, il s’agit d’un camp d’entraînement», précise le jeune espoir de Fruence, joint par téléphone la veille de son départ.

Pour l’heure, le Châtelois de 22 ans ignore s’il participera aux épreuves de vitesse de Lake Louise, où se tiendront deux descentes (les 26 et 27 novembre) ainsi qu’un super-G, le 28 novembre. Un éventuel premier départ en Coupe du monde sera défini par plusieurs facteurs.

Que privilégier?

Déjà, le premier choix pourrait être tactique. Les 29 et 30 novembre auront lieu deux Super-G, à Zinal, en Coupe d’Europe. Afin de maximiser ses chances d’obtenir à terme une place au sein du gratin du cirque blanc, Alexis Monney se doit de briller dans la catégorie continentale, d’engranger des top-10 et de la confiance.

Ensuite, la décision d’aligner ou non le Veveysan à Lake Louise appartient à ses coaches. «Trois athlètes qui s’alignent généralement en Coupe du monde ne sont pas du déplacement au Canada, partage le spécialiste de vitesse. Cela libère de la place pour d’autres.» Non vaccinés, Urs Kryenbühl et Ralph Weber sont en effet interdits d’entrer sur le territoire canadien, tandis que Carlo Janka, touché au dos, est, lui, resté en Suisse. Enfin, Mauro Caviezel, s’il est bien du voyage, est pour sa part incertain en vue des épreuves de vitesse. Le Grison est toujours embêté par la commotion cérébrale subie l’hiver passé.

Avec Beat Feuz

Ainsi, quatre places se libèrent dans une équipe nationale qui peut aligner huit athlètes par compétition. Alexis Monney fait donc partie des onze prétendants aux huit tickets. «Il ne faut pas oublier les géantistes, qui s’aligneront certainement en Super-G, qui voudront également participer aux entraînement de la descente.» Les Valaisans Loïc Meillard et Justin Murisier ou le Grison Gino Caviezel sont dans cette situation et risquent de «chiper» des places aux jeunes espoirs. Les chances de voir Alexis Monney en Coupe du monde sont donc plus élevées pour les deux descentes au programme. Après une préparation parfaitement réalisée, il peut prétendre à un dossard, qu’il disputera durant les entraînements officiels du 23 au 25 novembre.

Après un premier camp réalisé en août dans une halle en Belgique, le champion du monde juniors de descente 2020 a enchaîné les semaines de préparation, sur les glaciers, entre Saas Fee et Zermatt. Il s’est notamment mesuré durant cinq jours au groupe de Coupe du monde et sa superstar Beat Feuz. «J’ai le sentiment d’avoir progressé, d’aller dans la bonne direction. Il me reste toutefois quelques détails techniques à travailler.»

Au Canada, depuis mardi et pour dix jours à Panorama Mountain, les douze spécialistes de vitesse suisses prendront part aux entraînements de la descente de Lake Louise. «Je n’ai jamais skié en Amérique du Nord, on dit souvent que le type de neige y est un peu différent. En fait, je mesure surtout la chance que j’ai de pouvoir découvrir le monde en pratiquant mon sport.»

Jonas Ruffieux

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