SKI ALPIN FRUENCE
La saison en ski alpin commence dans quelques jours pour Alexis Monney. Le skieur châtelois entame sa troisième année comme cadre B de Swiss-ski.
Alexis Monney chaussera prochainement ses skis en compétition. Il vivra un nouvel exercice entre la Coupe du monde et la Coupe d ’Europe. A 22 ans, le Châtelois fait partie du cadre B de Swiss-ski pour la troisième année consécutive.
Cette semaine, il s’envolera au Canada pour un camp d’entraînement avec le groupe de compétition. Si tout se passe bien pour lui, il participera le vendredi 25 novembre à la sélection interne pour déc roc her u ne pl ace à l ’ épreuve de Coupe du monde de Lake Louise (26 et 27 novembre).
Avant de commencer sa saison sur les lattes, Alexis Monney a accordé de son temps au Messager pour évoquer l’année passée, les défis futurs et ses ambitions. Interview.
Comment vous sentez-vous à l’aube de cette nouvelle saison de ski alpin?
Actuellement, je me sens extrêmement bien, que ce soit physiquement, techniquement ou mentalement. Même si je sais qu’il me reste du travail, je suis en forme. Ma pause de trois semaines entre les deux saisons m’a permis de me regénérer tout en travaillant dans la continuité du dernier exercice. Je n’ai eu aucun pépin physique, du coup, j’ai vraiment pu bien bosser.
Le week-end passé, vous auriez dû prendre part à la descente de Zermatt, finalement annulée. Une déception?
Même si je n’étais pas sûr de participer à cette épreuve, je reste tout de même un peu déçu. C’est dommage parce que j’avais de bonnes sensations aux entraînements et que cette course avait lieu à la maison.
Comment s’est déroulée votre préparation estivale?
Très bien! J’ai commencé par le travail individuel avant de chausser les skis à la fin du mois de juillet à Saas Fee pour la partie technique. Pour le travail de vitesse, j’ai l’impression de m’être bien préparé et d’avoir amélioré quelques détails qui me faisaient défaut comme des corrections sur la position des skis et du corps.
Que retenez-vous de votre saison 2021-2022?
Mes quatre départs en Coupe du monde et mes premiers points sur le Cirque blanc. Je n’ai pas subi de blessure, ce qui m’a permis d’encaisser plus facilement la charge physique et mentale d’une saison entière. Cependant, du côté de la Coupe d’Europe, je n’ai pas aussi bien réussi que je le voulais.
Arrivez-vous à expliquer cette mauvaise passe sur le circuit européen?
Je voulais trop chercher le résultat et prouver que je méritais ma place à l’échelon supérieur. Cette manière de faire ne fonctionne pas avec mon comportement et ma manière d’approcher ma discipline.
Vous êtes-vous fixé des objectifs pour la saison à venir?
Pas forcément. Je ne veux pas me mettre de pression en visant telle ou telle place à la fin d’une course ou de la saison. Je souhaite avant tout prendre du plaisir sur les skis et m’amuser. Ainsi, je suis persuadé que les résultats suivront. Si j’arrive à performer en Coupe d’Europe et participer à des courses en Coupe du monde, je serais enchanté.
Intégrer le cadre A la saison prochaine fait-il partie de vos buts?
Je dois avouer que je n’y ai pas vraiment pensé. Pour l’instant je peux me montrer plus que satisfait, parce que je m’entraîne avec le groupe Coupe du monde de Swiss-ski et que j’y côtoie les meilleurs skieurs de vitesse suisses. Pour intégrer le cadre A, il faudrait que ma saison soit magnifique (top 30 en Coupe du monde dans une discipline). En revanche, je peux réussir une super saison et rester dans le cadre B. Un scénario qui me convient également.
Si on vous donnait une lampe magique pour cette saison, que feriez-vous comme vœux?
(Rires) C’est une bonne question! Pourquoi ne pas souhaiter découvrir d’autres pistes en Coupe du monde, rentrer dans le top 30 du général de la Coupe d’Europe ou décrocher un podium au classement final dans une discipline de vitesse sur le circuit européen?
Quel est votre programme pour les prochaines semaines?
Je me rends au Canada avec Swissski pour un camp d’entraînement de trois semaines à Panorama Mountain Resort. Cela me permettra de peaufiner les derniers détails avant la compétition. Si je travaille bien, je pourrais prétendre à une place pour la descente de Lake Louise. Pour cela, il faudrait que je me qualifie durant le dernier entraînement collectif avant la course.
Que peut-on vous souhaiter pour cet exercice?
Beaucoup de plaisir sur les skis et aucune blessure durant toute la saison.
Propos recueillis par Maxime Schweizer
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