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Sports

Audrey Ayer et Manon Favre en figure de proue

Audrey Ayer (à gauche) et Manon Favre sont les deux seules lutteuses du Club des lutteurs de la Veveyse et elles porteront ses couleurs samedi à Porsel. RÉGINE GAPANY

Le Club des lutteurs de la Veveyse organise ce week-end deux fêtes à Porsel.

Samedi, les lutteuses seront à l’honneur pour la première fois dans la région.

La Fête des espoirs fribourgeois animera la place le lendemain.

Porsel sera le centre des attentions de la lutte suisse ce week-end. Samedi, le Club des lutteurs de la Veveyse organise sa première Fête de lutte suisse féminine. Le lendemain aura lieu la Fête cantonale fribourgeoise des espoirs.

Il y a quatre ans, le club veveysan a accueilli sa première lutteuse. Audrey Ayer a commencé à voltiger dans la sciure après avoir suivi son frère dans différentes fêtes et à plusieurs entraînements au sous-sol de la voirie de Châtel-St-Denis. «Avoir été la première fille du club n’a pas été facile à vivre, mais tous les membres m’ont bien reçue et ont été très gentils avec moi.» Président du club et membre honoraire, Quentin Mosimann et Sonia Ayer corroborent les propos de leur protégée.

Par la suite, Manon Favre, résidente du Crêt comme sa comparse, a rejoint le club de la Veveyse. Depuis une année et demie, elle a pris le pas de cette discipline. «Je savais à quoi m’attendre dans le sens où j’avais déjà assisté à plusieurs fêtes de lutte, livre l’adolescente de 14 ans. De plus, je connaissais déjà Audrey et la plupart des jeunes lutteurs.»

Le plaisir surpasse

Les lutteuses ont toutes deux évoqué des débuts compliqués au moment d’apprivoiser ce nouveau sport, mais le plaisir a toujours dominé dans leur esprit. «Ce n’est pas toujours facile de s’entraîner avec les garçons, mais ils nous apprennent beaucoup de choses, notamment du point de vue tactique et technique», détaille la cadette. Audrey Ayer a significativement progressé depuis qu’elle a commencé la lutte suisse jusqu’à remporter sa première fête à Portalban en mai dernier. Fan du Lucernois Joel Wicki, elle apprécie particulièrement la joie ressentie au moment d’aplatir son adversaire dans la sciure. «Cette petite boule au ventre s’envole dès la passe gagnée. Je n’arrive plus à me passer de cette sensation.»

Elle a également remporté des palmes dans sa catégorie d’âge. «Chaque année, je me suis sentie de mieux en mieux sur les ronds de sciure. Mes résultats découlent de mes progrès et de mes travaux aux entraînements.»

Maîtriser d’autres prises

Même si elle ne pratique la lutte que depuis le mois de mars 2021, Manon Favre a déjà participé à plusieurs fêtes féminines. «Je me situe en milieu de classement, partage l’intéressée. Je ne suis pas totalement satisfaite, j’aimerais pouvoir en faire davantage.» La jeune fille est reprise par Quentin Mosimann. «Tu parles! Tu as d’excellents résultats pour une lutteuse novice. Tu peux être fière de toi.»

Après des remerciements à son président, l’adolescente détaille sa marge de progression. Notamment technique. «Je ne maîtrise qu’une prise, le tour de hanche (Hüfter), et j’aimerais pouvoir en apprendre d’autres pour battre mes adversaires.»

Samedi, parmi la centaine de lutteuses, les deux jeunes Veveysannes batailleront à domicile. Elles devront jongler entre la pression d’être à la maison et la joie de lutter devant leur famille. «On se réjouit déjà d’y être, s’exclament les adolescentes. On voudra tout donner pour les membres de notre club qui seront présents pour nous.»
Maxime Schweizer


Trois jours de fête à Porsel

Le Club des lutteurs de la Veveyse organise ce week-end deux fêtes de lutte suisse à Porsel. Samedi, la gent féminine sera à l’honneur avec la première édition de la Fête de lutte suisse féminine. Dimanche se déroulera la Fête cantonale fribourgeoise de lutte suisse espoirs. Les festivités commenceront le vendredi avec un loto dans la salle polyvalente dès 18 h 30. Près d’une centaine de lutteuses et plus de 200 jeunes sont attendus en Veveyse. «Nous prévoyons d’accueillir près de 2000 personnes sur les deux jours, espère le président du club Quentin Mosimann. Je remercie notre comité et le président d’organisation Jean-Claude Bongard pour la mise en place des fêtes.»

Cinq ronds de sciure prendront place sur le terrain de foot, alors que la buvette servira de vestiaires. Le pavillon des prix a été «gracieusement» fourni par les organisateurs. «Les prix seront les mêmes pour les filles et les garçons. La valeur totale se monte à 16 000 francs pour les lutteuses et à 27000 francs pour les espoirs.» MS

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