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Sports

Cathia Schär aux portes du top 15

La Mézièroise Cathia Schär a terminé 16e des championnats du monde de triathlon chez les juniors. DR

TRIATHLON LAUSANNE/ MÉZIÈRES (VD)

La triathlète méziéroise Cathia Schär, 17 ans, s’est classée 16e de la grande finale des championnats du monde dans la capitale olympique, vendredi dernier. Elle espérait mieux.

Petite déception pour Cathia Schär: la triathlète méziéroise, qui fêtera ses 18 ans en octobre, a échoué aux portes de son objectif, lors de la grande finale des championnats du monde «à domicile», à Lausanne. Alors qu’elle visait un top 15, elle a terminé à la 16e place en 1 h 02, après 750 mètres en natation, 20 kilomètres en cyclisme et 5 kilomètres en course à pied dans les rues de la capitale olympique. «Je ne suis pas loin de mon objectif, philosophe-t-elle. Mon but est presque atteint.»

L’épreuve mondiale était le «gros objectif» de la triathlète du club Triviera (Vevey). Dans Le Messager du 23 août, elle confiait vouloir faire la différence, en cyclisme, notamment sur la pente de 10% de l’avenue d’Ouchy qu’il fallait grimper à quatre reprises, le parcours formant une boucle de 20 kilomètres. C’est effectivement sur ce terrain que la course s’est jouée, mais en sa défaveur…

Forte concurrence

«Lors des trois premiers tours, quinze secondes seulement séparaient mon groupe, composé d’une dizaine de poursuivantes, du groupe de tête. J’aurais dû partir seule pour le rattraper», regrette-t-elle. Lorsqu’elle a posé son vélo pour la course à pied, elle n’accusait que trente secondes de déficit sur les premières. Cathia Schär n’est finalement pas parvenue à combler ce retard. Elle note que le niveau était «plus élevé» que lors des championnats du monde, en septembre 2018, à la Gold Coast, en Australie, où elle avait obtenu une 28e place sur 56 concurrentes, effectuant le meilleur temps en cyclisme.

La Joratoise retient surtout la «bonne expérience» qu’ont été ses seconds championnats du monde. «Par rapport à d’autres épreuves internationales, il y avait beaucoup de personnes que je connaissais pour m’encourager. Je pense que je ne vivrai plus cela avant un moment.» D’ailleurs, il n’a pas été facile de retourner sur les bancs du Gymnase Auguste Piccard, où elle a entamé sa troisième année. «C’est moins cool, rigole-t-elle. Mais ça remet les pieds sur terre.»

Valentin Jordil

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