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Christophe Chaillet, un homme aux multiples facettes

Avant de réintégrer le Lausanne-Sport, Christophe Chaillet a connu les mondes politique et culturel. Partie intégrante de sa vie, le football l’accompagne depuis son plus jeune âge. LAUSANNE-SPORT

PORTRAIT SERVION

Il occupe les postes de secrétaire général et de team manager du Lausanne-Sport. Christophe Chaillet a aussi baigné dans le milieu politique en tant qu’élu municipal à Servion et a tutoyé le monde culturel au Café-Théâtre Barnabé. Portrait en plein déménagement au Stade de la Tuilière.

L’agenda de Christophe Chaillet est bien rempli. L’homme de 54 ans aime dire qu’il sait à quelle heure il part de la maison, mais jamais quand il rentre. Secrétaire général et team manager du Lausanne-Sport (LS), il a également siégé à la Municipalité de Servion, sa commune d’adoption depuis 1977, et a été le directeur administratif du Café-Théâtre Barnabé. Trois domaines qui se complètent bien.

«Avec un tel planning, il faut être souple, avoue l’intéressé. Fort heureusement, je ne peux pas dire que c’est une tare d’aller au travail, car je vis football toute la journée.» Si le Servionnais a multiplié les casquettes durant sa vie, tout le ramène à son amour du ballon rond. Son agenda se retrouve d’autant plus chargé avec le déménagement du LS au Stade de la Tuilière.

Dernier vestige du LS, le Stade de la Pontaise va, dès le 29 novembre, laisser filer son club de toujours. «Pour un stade construit en 1954, il était quand même sacrément bien foutu. A la Tuilière, ce sera la grande classe et la disposition des services va faciliter mon travail.» Le déménagement suit son cours. «Je navigue encore entre les deux stades (rires). La première équipe occupe toujours la Pontaise et mon bureau est déjà à la Tuilière.»

Ce changement de décor s’apparente à une bonne chose pour Christophe Chaillet et reflète un trait de sa personnalité: l’identification. «Dans les bureaux, nous serons tous ensemble et nous travaillerons côte à côte. Sur le terrain, toutes les formations du LS s’entraîneront au même endroit.»

Un lien entre le sport et la culture

Né à Yverdon-les-Bains, Christophe Chaillet tire un lien étroit entre toutes ses facettes. A savoir le sport, la politique et la culture. Il a notamment travaillé au Café-Théâtre Barnabé de 1988 à 1994, puis de 2005 à 2016. «Je m’occupais de la partie administrative. Le parallèle avec le LS est logique, parce que les démarches restent les mêmes. Que ce soit pour l’obtention d’un permis de travail ou pour calculer l’impôt à la source.»

Le Vaudois aime le sens invisible qu’il donne au spectacle ou au terrain. Il n’ose pas le dire lui-même, mais sans lui, ni Barnabé ni le LS ne pouvait tourner. «Il y aurait quelqu’un d’autre à ma place», se contente de dire l’homme de l’ombre.

Depuis deux ans, ce père de deux enfants adultes occupe donc les postes de team manager et de secrétaire général du LS. Un travail qu’il avait déjà connu entre 1994 et 2003. «J’ai vécu la faillite du club… Beaucoup de choses ont changé en vingt ans. Avant, nous naviguions sur un bateau, aujourd’hui, avec Ineos comme propriétaire, nous pilotons un véritable paquebot.»

La bonne humeur règne au sein du club lausannois. Cet été, Christophe Chaillet a vécu de l’intérieur la promotion du club en Super League. Un moment intense. «Plusieurs personnes ont dit que j’ai participé à ce titre, mais je n’aime pas forcément tirer la couverture à moi. Je garde en mémoire la fête de la promotion avec le staff et les membres de l’administration.»

Au cœur de la vie du LS

Une chose qu’il adore dans son métier, c’est bien sûr le lien étroit avec le monde du football. Même si tous les sujets ne concernent pas le ballon rond. «Je m’occupe de tout. Mon but est de mettre les joueurs dans les bonnes conditions. Que ce soit au niveau des voitures, des appartements, de l’intégration des nouveaux joueurs. Heureusement je ne suis pas seul. Mais quand il y a un ‘‘problème’’ c’est moi qu’on appelle.»

Au moment de clore l’interview, nous demandons à Christophe Chaillet ce que nous pouvons lui souhaiter. Durant la demi-heure, il a beaucoup parlé de football et c’est tout naturellement qu’il souhaite le meilleur au LS. «J’ai envie que le club finisse dans la première moitié de tableau et qu’il puisse revivre les joies de l’Europe dans un avenir proche. Et pourquoi ne pas fêter un titre d’ici quelques années?» Maxime Schweizer

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