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Dans les ligues inférieures, on vise surtout le maintien

FC CHÂTEL-ST-DENIS FÉMININE 2, 3e LIGUE

Après avoir présenté les enjeux pour la saison à venir des clubs de la région, Le Messager s’est intéressé cette semaine aux deuxièmes ou troisième garnisons. Présentation des quatre formations de la région.

FC CHÂTEL-ST-DENIS FÉMININE 2, 3e LIGUE

La deuxième équipe féminine du FC Châtel-St-Denis a participé cet été au bal des promotions de la région. Avec un peu de chance, certes, sur tapis vert même, suite à la fusion de deux clubs, permettant la montée d’une formation supplémentaire. Quoi qu’il en soit, la «deux» châteloise évolue désormais dans le championnat de 3e ligue, qu’elle a découvert le week-end dernier, face à Audax-Friul (défaite 2-0). «Nous avons affronté une bonne équipe, contre laquelle j’avais priorisé un système défensif, explique l’entraîneure Elodie Sarrasin. On a vu la différence de niveau dans cette ligue: c’est plus costaud, plus intense et plus rapide.»

Elodie Sarrasin, êtes-vous satisfaite de la préparation réalisée par vos joueuses?

Je suis satisfaite du travail de celles qui ont pu être présentes. Nous avons axé notre préparation sur le physique, afin de nous renforcer et de pouvoir régater dans cette nouvelle division.

Quels seront les objectifs de Châtel-St-Denis en 3e ligue?

Le maintien, c’est primordial. L’équipe n’a quasiment pas connu de changement, malgré mes efforts pour recruter. J’entraîne seulement depuis trois ans dans le canton de Fribourg et je n’ai pas encore les contacts nécessaires pour attirer du monde au Lussy. Je suis toutefois convaincue qu’avec notre effectif actuel nous pourrons nous maintenir.

Qu’attendez-vous de vos joueuses?

Une présence aux entraînements et de l’engagement. Elles doivent se rendre compte qu’un palier a été franchi avec cette promotion et qu’il faudra s’y adapter.


FC JORAT-MÉZIÈRES II, 4e LIGUE

Si toutes les équipes nécessitent un temps d’adaptation en début de saison avant de retrouver le rythme du championnat, il y a fort à parier que pour la «deux» de Jorat-Mézières, engagée en 4e ligue, cette période prendra quelques semaines de plus. En totale reconstruction après un été témoin de nombreux départs, la formation vaudoise ne compte que quelques entraînements dans les jambes. A sa tête, un entraîneur arrivé à la rescousse voilà un mois: Nicolas Binnebeek, qui s’appuie sur une expérience de huit ans dans le football féminin. A la barre vendredi dernier, le nouvel homme fort a débuté par une défaite (4- 3) à Yvonand.

Nicolas Binnebeek, quelle analyse tirez-vous de ce premier match?

Nous nous sommes présentés avec seulement 13 joueurs. Au niveau physique, nous étions limités et nous n’avions pas eu le temps de mettre en place un système tactique. Malgré tout, je suis très content de la manière. Nous avons effectué une excellente première mi-temps, nous menions 2-0. La suite est plutôt logique.

Quels seront les objectifs de Jorat-Mézières II cette saison?

Le maintien en 4e ligue, avec des gars du cru, qui mouillent le maillot. Il y a du travail, mais si tout se passe bien, j’aimerais viser le milieu de tableau.

Qu’attendez-vous de vos joueurs?

Une attitude de guerriers, prêts à déplacer des montagnes. Nous ne nous entraînons qu’une fois par semaine, alors j’aimerais une présence systématique et une grande intensité à chaque séance.


FC AS HAUTE-BROYE II, 4e LIGUE

Contrairement aux autres formations, la «deux» de l’AS Haute-Broye n’a pas eu à se plaindre d’un manque de présence aux entraînements estivaux. Cela s’explique surtout par l’énorme contingent de 35 joueurs dont bénéficient l’entraîneur-joueur Alexandre Fuchs et ses deux assistants, Ghislain Glauser et Kevin Falk. Notons l’arrivée de dix juniors dans l’effectif, qui ont goûté une première fois au football actif la semaine dernière, face à Etoile-Broye (1-1). «Un bon match nul, compte tenu du fait que cet adversaire ne nous réussit pas vraiment.»

Alexandre Fuchs, êtes-vous satisfait de la préparation réalisée par vos joueurs?

Oui, vraiment. Nous avons axé le travail sur le jeu, balle au pied, en laissant un peu de côté la pure préparation physique. Pour la simple raison que nous n’avons eu qu’un mois de pause estivale, ce qui empêche de perdre la forme.

Quels seront les objectifs en 4e ligue?

Notre équipe s’est vue renforcée en quantité, mais aussi en qualité. L’objectif sera de faire mieux que la saison dernière. Les gars sont motivés, ils comprennent qu’ils doivent se battre pour se faire leur place dans un tel effectif. Je nous vois bien terminer parmi les cinq premiers du groupe.

Qu’attendez-vous de vos joueurs cette saison?

Bien qu’on soit là pour s’amuser et pour rigoler, j’aimerais que les gars sachent aussi se montrer sérieux et appliqués. Nous avons la chance de pouvoir compter de temps en temps sur des renforts de la Une, alors j’aimerais que ce ne soit pas une punition pour eux, mais un plaisir.


FC CHÂTEL-ST-DENIS 3, 5e LIGUE

Si le FC Châtel-St-Denis s’affirme sur le plan sportif avec une équipe en 2e ligue inter, une autre en 3e ligue, il s’avance également comme un club pouvant proposer du football pour tous, avec la création d’une troisième formation en actifs, en 5e ligue. «Pour s’amuser, sans prise de tête», lâche d’entrée Gilles Charlier, l’un des responsables de ce nouvel effectif d’une trentaine (!) de joueurs. «L’idée consistait à réunir ceux qui n’ont ni le temps ni l’envie de jouer à plus haut niveau. Ceux pour qui le football n’est pas une priorité. C’est aussi pour cela que nous sommes une trentaine: on ne demande pas aux gars d’être présents à chaque rencontre.»

Avec Bledar Shijaku et Silvio Teixeira, Gilles Charlier s’est engagé à prendre un petit rôle, pas vraiment celui d’entraîneur, plutôt celui de responsable. Des attentes, autres que s’amuser, ils n’en ont pas vraiment, du moins sur le plan comptable. «La cohésion est bonne, ça va être sympa», promet-il.

La «trois» châteloise entame son championnat ce soir, à Broc (20 h).

 

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