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En plein JO, la densité a augmenté en Coupe d’Europe

Alexis Monney n’a pas connu les résultats espérés, en Norvège, ces derniers jours. Ce week-end, il s’alignera du côté des Grisons, en géant, à Lenzerheide. GILLES BARON

SKI ALPIN FRUENCE/NORVÈGE

Alexis Monney a disputé plusieurs courses de Coupe d’Europe, ces derniers jours en Norvège. Brillant 10e de la descente de Kvitfjell la semaine dernière, il a connu deux éliminations en super-G à Oppdal, lundi et mardi.

Alors que les jeux Olympiques battent leur plein du côté de Yanqing pour les skieurs, Alexis Monney poursuit, lui, sa route sur le front de la Coupe d’Europe, en Norvège, où il a passé les deux dernières semaines. Jeudi dernier, l’espoir de Fruence a signé une excellente dixième place lors de la deuxième descente de Kvitfjell. «Le niveau a logiquement augmenté ces dernières semaines, car tous les athlètes qui courent habituellement en Coupe du monde et qui n’ont pas été retenus pour les JO s’alignent en Coupe d’Europe.»

Sans compter les athlètes canadiens et américains non retenus, qui profitent également de prendre leurs marques sur une piste qui accueillera une épreuve de Coupe du monde au début du mois de mars. En fin de semaine dernière, le Canadien Alexander Cameron l’a ainsi emporté, avec 1’’44 d’avance sur Alexis Monney. «Cette 10e place constitue vraiment un bon résultat.»

Piste injectée et gelée

Quelques jours plus tard, le Châtelois a rejoint la station d’Oppdal, toujours en Norvège, pour participer à deux super-G, lundi et mardi. A deux reprises, il a connu l’élimination. «La piste était très difficile à appréhender, parce qu’il avait beaucoup neigé et les organisateurs ont injecté de l’eau à la lance incendie. C’est devenu de la pure glace, sans grip.» Il poursuit: «Je dois m’améliorer dans ces conditions. Je n’ai pas été assez bon.» Les résultats de ces dernières semaines ne répondent pas forcément aux attentes d’Alexis Monney. Pas de quoi s’alarmer, toutefois. «Mon niveau de ski est bon. Mais il y a une telle densité en Coupe d’Europe qu’on peut terminer 35e en perdant un peu plus d’une seconde. Chaque erreur se paie cash et malheureusement, j’en commets encore trop.» Rentré de Norvège mercredi, l’espoir de 22 ans va s’aligner ce week-end en géant, à Lenzerheide. Deux épreuves estampillées FIS, le 3e échelon mondial. «Ensuite, j’aurai droit à une semaine de pause avant de retourner à Kvitfjell pour participer aux qualifications internes pour les descentes de Coupe du monde.» Jonas Ruffieux

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