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«Il nous manque cette mentalité de tueur»

Le tandem Bernard Gaudard-Duilio Servadio est arrivé à l’été 2017 au Lussy et travaille ensemble depuis près d’une décennie. ARCH – C.LAMBERT/LA GRUYÈRE

FOOTBALL CHÂTEL-ST-DENIS

Samedi passé, le FC Châtel-St-Denis a tenu en échec le Stade-Payerne (0-0). Un troisième match de suite sans défaite pour les «jaune et noir». L’entraîneur assistant Bernard Gaudard répond à nos questions avec le déplacement chez la lanterne rouge Prishtina Berne, demain à 19 h.

Le FC Châtel-St-Denis a aligné samedi un troisième match nul en 2e ligue inter. Face au Stade-Payerne, les hommes de Duilio Servadio ont partagé l’enjeu (0-0). Les Châtelois sont classés au 9e rang avec 13 points. A noter toutefois que seules trois unités les séparent de la 4e place.

Assistant de Duilio Servadio depuis de nombreuses années, Bernard Gaudard livre son analyse sur le match nul obtenu face aux Broyards. Il estime que ses ouailles ont manqué de réalisme et auraient mérité de s’imposer à domicile face au Stade-Payerne.

Samedi, la victoire sera obligatoire pour les Veveysans face à la lanterne rouge Prishtina Berne s’ils souhaitent accrocher le bon wagon. Pour rappel, cela fait depuis le 25 septembre qu’ils ne se sont pas imposés en championnat.

Troisième match nul d’affilée pour le FC Châtel-St-Denis. Ce point récolté s’apparente-t-il à un bon résultat?

Bernard Gaudard. Non, pas vraiment. Nous pouvons nourrir de gros regrets de ne pas avoir empoché les trois points. Samedi, nous avons dominé les débats durant les trois quarts de la rencontre. Cependant, nous nous sommes montrés maladroits dans la dernière passe et dans le dernier geste. Nous avons vendangé pas moins de sept occasions nettes.

Depuis quatre matches, il nous manque cette mentalité de tueur devant le but et un brin de chance. Point positif: notre défense s’est montrée forte et solide et n’a concédé que peu d’opportunités au Stade-Payerne.

La 2e ligue inter est très serrée. Le FC Châtel-St-Denis est 9e, mais accuse seulement trois points de retard sur le 4e. Est-ce motivant de ne pas être largué au classement?

Oui, parce qu’avec nos résultats, nous pourrions accuser davantage de retard et nous nous retrouverions complètement décrochés. Cependant, nous aurions aussi pu être classés aux alentours de la cinquième place avec un peu plus de réussite. Depuis que nous avons égaré trois points contre St-Maurice, le 11 septembre, nous avons eu de la peine à enchaîner. Mais, en attaque, nous avons récupéré des joueurs importants et je suis sûr que ça va tourner.

La victoire face à Prishtina Berne, lanterne rouge, est-elle impérative demain?

Nous devons gagner, tout en restant prudents, surtout en déplacement. Nous ne savons jamais à l’avance quelle adversité sera proposée par nos concurrents. Dans ce championnat, nous voyons des bonnes surprises comme Coffrane et des moins bonnes comme Fribourg. Pour notre part, il ne faut pas oublier que nous n’avons que deux ou trois joueurs avec une expérience récente en 2e ligue inter. Nous devons nous inspirer de La Tour/Le Pâquier, qui a réussi à former un groupe solidaire sur la durée, et qui truste le haut du classement aujourd’hui.

Propos recueillis par Maxime Schweizer

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