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«J’ai tout essayé pour me soigner»


JUDO ATTALENS

Espoir du JC Attalens, Maxime Albisetti doit quitter le judo de compétition en raison de son dos. Le coup est rude.

Quel pire lieu qu’un cabinet médical pour arr�ter sa carrière, à 20 ans qui plus est? «J’ai tout essayé pour me soigner, rien n’y a fait. L’entraînement de haut niveau n’était plus adapté à mon dos. Il y a trois semaines, le médecin m’a conseillé d’arr�ter. Je l’ai écouté.»

Maxime Albisetti «commence à accepter» son choix (contraint) de quitter le judo de compétition. «Sans regret», dit-il. Son corps ne s’est jamais remis de cette double fracture de fatigue de la cinquième vertèbre lombaire, contractée en 2016. «J’ai continué à m’entraîner, jusqu’à neuf fois par semaine, mais les douleurs ne m’ont jamais vraiment quitté.» Le jeune homme a porté un corset pendant des mois, a subi des piqûres de cortisone et il s’est m�me rendu chez le magnétiseur. Rien n’a changé.

Le sociétaire du Judo-club Attalens aura disputé trois Coupes d’Europe juniors sans avoir pu réaliser ses «plus grands r�ves», les Européens élites et les jeux Olympiques. «C’est sans doute le plus dur à encaisser. Cette saison 2021 aurait dû �tre ma première en élite. Ce sera difficile de voir mes potes partir en compétition.»

Le poids léger ne veut toutefois rien oublier de sa courte carrière dans le cadre national (junior puis espoir). «Ces quatre années m’ont énormément apporté: la discipline, la persévérance, la ponctualité et le mental. J’ai toujours aimé sortir de ma zone de confort à l’entraînement.»

S’il n’exclut pas une dernière participation aux championnats de Suisse, Maxime Albisetti privilégiera le sport-plaisir. «Je continuerai à combattre une ou deux fois par semaine. Cela reste très important pour moi. Je veux garder un niveau minimal.»

Le judoka désormais amateur se voit-il enfiler le kimono d’entraîneur? «Non», tranche celui qui ne quittera pas les tatamis pour autant. Son nom devrait réapparaître dans les compétitions régionales. «Si mon dos me le permet», glisse le jeune homme rompu, mais de loin pas abattu par sa nouvelle réalité.
Quentin Dousse/La Gruyère


Manon Monnard également à l’arr�t

La fatalité a touché un autre membre du JC Attalens, en la personne de Manon Monnard (médaillon). La judoka de 21 ans s’est blessée le week-end dernier durant un combat national interne. «Sur une attaque au sol, mon genou droit a vrillé dans la mauvaise direction», raconte l’intéressée.

Verdict de la faculté: déchirure du ligament interne. «Par chance, mon ménisque n’est pas touché. Je dois tout de m�me patienter deux mois avant de reprendre le judo. A moi d’en profiter pour travailler sur d’autres choses et revenir avec des bases fortes», retient la Veveysanne, qui fera l’impasse sur la Coupe d’Europe à Zagreb prévue le 1er mai. Les malheurs s’enchaînent pour Manon Monnard. Pour sa dernière apparition sur un tatami , le mois passé, la judoka avait été éliminée au premier tour à Prague, chez les élites. Gageons qu’elle se remettra de ce nouveau coup dur afin que cette saison soit celle du rebond. QD/La Gruyère

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