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«J’ai une confiance aveugle en mon comité»


LUTTE SUISSE ORON-LA-VILLE

Membre du comité du club des lutteurs de la Haute-Broye depuis 1994, Stéphane Rogivue occupe également le poste de président depuis douze ans. Pour la Fête cantonale vaudoise, qui aura lieu le 19 septembre à Oron-la-Ville, il a endossé le rôle de … président du comité d’organisation.

Ancien lutteur à succès, 36 couronnes (dont une alpestre) et cinq participations à la Fédérale au compteur, le résident d’Essertes a l’habitude d’organiser des événements pour «son» club. L’agriculteur âgé de 48 ans se réjouit de pouvoir accueillir lutteurs, spectateurs et invités dans une ambiance qu’il souhaite «festive et joviale». Dans la plus pure tradition de la lutte suisse.

Est-ce que votre nomination en tant que président d’organisation s’est faite naturellement?

Stéphane Rogivue. Oui, on peut dire ça. Depuis le temps que je m’investis dans ce club, j’ai eu le privilège d’organiser de multiples fêtes à Oron. D’ailleurs, dans cette même logique, j’ai gardé la même équipe pour m’entourer et m’aider dans cette tâche.

Comment qualifieriez-vous votre comité?

Ce sont des personnes sur qui je peux compter à chaque instant. J’ai une confiance aveugle en mon comité. J’apprécie travailler avec tous ces membres, parce qu’ils sont tous motivés. Avant d’entrer dans l’aventure, je sais déjà que l’événement va bien se passer.

Le Covid-19 a repoussé votre Fête cantonale, initialement prévue en mai 2020 puis en mai 2021. De quelle manière avez-vous géré ces reports?

L’année passée, tout avait été bloqué en mars, donc nous étions quasiment prêts à lancer la manifestation. Heureusement que nous avions retardé la fonte des cloches pour les prix dédiés aux lutteurs. En 2021, la situation était différente, nous savions que nous avions peu de chances d’accueillir la Cantonale en mai, donc nous nous sommes concentrés sur le mois de septembre.

Vous étiez donc prêts pour organiser la fête en 2020.
Etait-ce alors plus simple de mettre sur pied l’événement pour le 19 septembre?

Je ne sais pas si c’était plus simple, mais nous avons pu réitérer nos commandes de subsistance et de boissons et les avons adaptées. Concernant le pavillon des prix, nous avons dû changer le taureau promis au vainqueur. Cependant, d’autres récompenses ont pu être renouvelées pour cette année.

Reste-t-il des détails à régler d’ici le 19 septembre?

Le plus gros du travail est derrière nous. Désormais, nous allons nous concentrer sur la publicité et sur les derniers ajustements. Je connais mon comité depuis presque dix ans maintenant, je n’ai donc pas besoin de m’inquiéter. Je sais que le travail est fait.

Est-ce qu’un défi particulier vous attend dimanche prochain?

Comme pour la Fête romande des jeunes en 2018, nous avons prévu de cuire un bœuf entier à la broche. D’un point de vue logistique, même si nous avons déjà réalisé cet exploit une fois, la mise en place reste un défi intéressant.

Vous avez des invités de prestige comme le roi 2010 Kilian Wenger ou encore Thomas Sempach. Comment les avez-vous convaincus de se déplacer à Oron?

Nous avons un lien privilégié avec les clubs de Niedersimmental et d’Oberdiessbach. A mon époque, nous étions déjà invités dans le canton de Berne. Notre relation s’est développée au fil des années et une amitié s’est créée. Ainsi, nous pourrons compter sur les présences du roi de la lutte Kilian Wenger, Thomas Sempach (106 couronnes) et Ruedi Roschi, fils du roi David Roschi, et détenteur de 45 couronnes.

Quelles seront les mesures sanitaires à respecter?

Pour l’instant, nous ne demandons pas le passe sanitaire. Nous attendons encore les dernières directives fédérales et cantonales pour savoir si nous devons adapter notre concept de protection. Nous tiendrons notamment une liste à l’entrée pour le traçage.

Qu’espérez-vous pour votre Fête cantonale?

Tout d’abord, le beau temps. Ensuite, j’aimerais que la centaine de lutteurs présents puissent profiter de l’événement. Pour notre club et la région, il s’agit d’une grande fête. Nous attendons le plus de spectateurs possible, avec, bien entendu, le respect des mesures sanitaires en vigueur.

Si vous deviez placer une pièce pour la victoire finale, quel lutteur choisiriez-vous?

Je pense que, à la vue de sa saison, Kilian Wenger (Niedersimmental) part avec une longueur d’avance sur la concurrence. Parmi les outsiders, il y a bien sûr Thomas Sempach (Oberdiessbach) et Ruedi Roschi (Niedersimmental), sans oublier Benjamin Gapany (la Gruyère) s’il est rétabli (n.d.l.r.: le Gruérien souffre d’une gêne aux adducteurs). Lario Kramer (Chiètres), que je voyais comme un couronné, a mis un terme à sa saison. J’espère que les lutteurs du club de la Haute-Broye décrocheront une ou deux couronnes.

Propos recueillis par Maxime Schweizer

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