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Sports

La saison terminée, place au bilan


URSY II (4e LIGUE, GR. 2)
Finales ratées de peu

Terminant 4e de son groupe, à cinq points du 2e, il n’a pas manqué grandchose à la 4e ligue d’Ursy pour disputer les finales de promotion. «Notre objectif principal était de prendre du plaisir et d’intégrer des jeunes, déclare l’entraîneur Pierre-Alain Butty. Il a pleinement été atteint. Après, c’est vrai que nous aurions bien voulu jouer les finales, il y a donc une légère déception à ce niveaulà.» Devant composer avec un contingent limité – seize joueurs sur le papier – le coach n’a pas pu tout mettre en œuvre pour se hisser plus haut dans le classement. «Nous avons reçu de l’aide de la part des seniors et des juniors, grâce à la super entente qui existe au sein du club.» Le tournant de fin de saison restera l’avant-dernier match de championnat: la confrontation contre Vuisternens/ Mézières, où Ursy s’est incliné 2 à 1. «Si nous avions gagné, nous aurions disputé les finales», déplore Pierre-Alain Butty. Il reste néanmoins bon joueur en précisant que Vuisternens et Treyvaux méritent de jouer les promotions: «Ce sont de belles équipes, supérieures à la nôtre. Elles avaient davantage envie de disputer les finales.» Il restera à la tête de sa formation une 6e saison, un exercice qui pourrait bien être son dernier.


LE CRÊT/PORSEL/ST-MARTIN (4e LIGUE, GR. 1)
Le niveau adéquat

Huitième de son groupe, Le Crêt/Porsel/ St-Martin, néopromu en 4e ligue, s’estime satisfait. «Surtout en tenant compte qu’au 1er tour, nous n’avions fait que sept points», précise l’entraîneur Gérard Grin. Ce bon résultat comptable du printemps n’a cependant pas été de tout repos: «Un 2e tour infernal. Entre les blessures, les suspendus et les absences, c’était très compliqué au niveau du contingent.» Pour pallier ce manque d’effectif, il a pu compter sur les vétérans, dont le président du club Patrick Stillavato. «Il a encore la forme, sourit Gérard Grin. Un peu court physiquement, ce qui est logique, mais il joue juste.» L’entraîneur a même dû repositionner son latéral droit au poste de centre-avant, tant les attaquants lui faisaient défaut. «On a pris une ou deux vestes, mais, au final, on s’en sort pas si mal. L’équipe est désormais à sa place, en 4e ligue.» Gérard Grin a décidé de s’arrêter là, après vingtsix ans en tant qu’entraîneur. Il sera remplacé la saison prochaine par Pascal Kohler, qui avait déjà encadré cette équipe. «J’ai passé deux super saisons, avec un groupe motivé et soudé. J’ai pris beaucoup de plaisir», conclut Gérard Grin.


CHÂTEL-ST-DENIS II (4e LIGUE, GR. 1)
Le temps fort d’une
«magnifique saison»

La deux de Châtel-St-Denis, néopromue en 4e ligue, termine la saison 5e du classement. A seulement quatre points des places qualificatives pour les promotions. «Nous sommes plus que satisfaits, jubile Ronald Pilloud. C’était une magnifique saison.» Il ne regrette en aucun cas de ne pas jouer les finales: «La logique est respectée, les équipes les mieux classées sont les meilleures du groupe.» Lors de cette 1re saison en 4e ligue, il a réalisé qu’il fallait travailler davantage pour que la réussite soit au rendez-vous. Son match de référence restera celui disputé en avril contre Gruyère-Lac. «Nous étions menés 5 à 2 à la 60e minute et avons réussi à retourner la situation, pour finalement nous imposer 6 à 5. Un truc de fou. Ce n’est qu’au foot que l’on peut ressentir de telles sensations.» Ronald Pilloud restera coach l’année prochaine, qui sera peutêtre sa dernière. «Après avoir été promus et s’être hissés en haut de classement, qu’est-ce-que je peux vraiment amener de plus?» Selon lui, l’idéal serait de changer d’entraîneur tous les deux ou trois ans. «C’est du plaisir, mais cela représente également un gros investissement personnel. Je rempile donc pour une saison, après je verrai.»


CHÂTEL-ST-DENIS II (4e LIGUE FÉMININE)
Difficultés contre les mal classées

La 2e équipe féminine de Châtel-St-Denis, évoluant en 4e ligue, termine 7e du classement. «Nous avons fait un meilleur 2e tour que le 1er», estime l’entraîneur Xavier Thonney. Sa principale déception réside dans le fait que, contre les équipes les plus faibles, sa formation n’a pas su obtenir de bons résultats: «Nous n’avons pris que cinq des douze points possibles lors des doubles confrontations avec les deux dernières.» Selon lui, ce phénomène n’est pas surprenant. «Les petites équipes créent un jeu différent, avec davantage d’incertitude. Ce n’est pas évident de créer des actions propres. C’est donc difficile de s’imposer contre les moins bien classées.» Il a également dû composer avec un effectif changeant: «Ce 2e tour, je n’ai pas pu aligner deux fois la même équipe. Je ne pouvais compter que sur quatorze joueuses toujours présentes. Elles étaient donc assurées de jouer et se permettaient ainsi quelques libertés.» Après sept ans passés à encadrer cette formation, il passe désormais le témoin. «Il fallait du changement, autant pour l’équipe que pour moi.» Son successeur se nomme Jean-Pierre Minguely.


JORAT-MÉZIÈRES II (4e LIGUE, GR. 6)
Des résultats en dents de scie

La 2e équipe de Jorat-Mézières termine 7e de son groupe de 4e ligue. «Si nous avions fait un meilleur 1er tour, nous aurions peut-être été mieux classés en fin de saison», indique l’entraîneur Fabrice Portmann. Selon lui, sa formation a été pénalisée par des résultats en dents de scie, surtout durant l’automne. «Je venais de reprendre l’équipe, cela a peutêtre joué un rôle. J’ai souffert d’un certain manque de constance de mon effectif, chose qui s’est mieux déroulée au printemps.» Il est ravi d’avoir pu obtenir des bons résultats lors de certains affrontements, même si, contre les ténors de son groupe, il a essuyé de larges défaites (8-0 contre Yvonand ou 6-0 contre Epalinges notamment). Quelques juniors A nous ont rejoints au 2e tour, une bonne chose pour qu’il y ait davantage de concurrence au sein du groupe.» Fabrice Portmann ne sera plus l’entraîneur la saison prochaine. «J’ai donné ma démission après le match contre Donneloye. J’arrête pour des raisons professionnelles.» Le comité est actuellement à la recherche d’un remplaçant pour lui succéder.


RUE (5e LIGUE, GR. 1)
«Un cadre idyllique»

Terminant la saison 6e de son groupe, la 5e ligue de Rue se déclare, par l’intermédiaire de son entraîneur Francis Zbinden, «assez satisfaite». L’équipe, en pleine reconstruction, a réussi à décrocher huit victoires. «Certains joueurs revenaient après deux ans d’absence, et nous avons pu intégrer quelques juniors», commente le coach. Le club, qui n’affichait pas d’objectif précis cette saison, se contente volontiers de figurer dans le ventre mou du classement. Durant le 2e tour, Francis Zbinden a dû faire face à quelques difficultés, notamment liées à un effectif restreint: «Entre les blessures et les examens, j’avais moins de joueurs à disposition. Pour compenser, nous avons eu recours à des juniors A et même à un junior B.» Cela fait maintenant quarante-huit ans que Francis Zbinden occupe la fonction d’entraîneur. Son parcours l’a mené dans une multitude de clubs différents. «A Rue, il y a une bonne ambiance et de bonnes structures. Les vestiaires sont en ordre et le cadre est simplement idyllique, au bord de la Broye.» L’année prochaine, il sera à nouveau responsable de cette formation, dont les objectifs vont bientôt être définis.


SEMSALES (4e LIGUE, GR. 1)
Succession recherchée

Le groupe 1 de 4e ligue se termine scindé en deux. Semsales, 6e du classement final, fait partie du wagon de tête. «Dans l’ensemble, nous pouvons être satisfaits, commente l’entraîneur Sylvain Equey. Cela s’est joué à quelques matches clefs. Ce qui est sûr, c’est que nous n’avons pas été à la hauteur contre les meilleurs, que ce soit Bossonnens, Gruyère-Lac ou encore Charmey.» La formation semsaloise a cependant réussi à récolter passablement de points face aux moins bien classés. «Il nous reste une certaine marge si nous voulons atteindre les finales. Et cela passe par de meilleurs résultats contre les équipes fortes.» Le coach a par ailleurs observé un fait curieux: durant le 1er tour, son équipe n’a pas très bien joué mais a enregistré de bons scores. Au printemps, le contenu était bien meilleur, mais l’efficacité n’a pas été au rendez-vous. «C’est peut-être parce que nous étions trop bien classés à Noël. Il se peut que, inconsciemment, nous ayons eu de la peine à démarrer le second tour.» Sylvain Equey a décidé, pour des raisons personnelles liées à son lieu de domicile, de quitter le club. «Je suis malgré tout content, parce que j’ai réussi à redonner une âme et une certaine stabilité à cette équipe.» Semsales est ainsi à la recherche d’un successeur pour manager cette formation de 4e ligue.


HAUTE-BROYE II (4e LIGUE, GR. 6)
Faire preuve de caractère

Classée 9e d’une groupe de douze équipes, la deuxième équipe de Haute-Broye, évoluant en 4e ligue, pouvait espérer mieux. «Nous ne sommes pas vraiment satisfaits, confirme l’entraîneurjoueur Jean-Jules Bernhard. Notre objectif était le maintien, c’était l’essentiel, et il est atteint.» En tant que capitaine, il s’est proposé pour encadrer cette équipe qui ne disposait pas d’entraîneur attitré. «Nicolas Forte a occupé la fonction d’assistant en fin de saison, ce qui, à mon avis, nous a permis de franchir un palier», indique Jean-Jules Bernhard. Selon lui, sa formation a effectué une saison «classique»: de bonnes prestations contre les clubs forts et des mauvais matches contre les équipes faibles. «C’est dans notre ADN, nous nous mettons au niveau de notre adversaire.» La formation a également dû faire face à de nombreux départs, certains en raison de blessures graves. «Malgré notre mauvaise entame du 2e tour, nous avons réussi à nous remobiliser et avons montré du caractère.» Moins motivé qu’auparavant, Jean-Jules Bernhard quitte le club, en raison de son lieu de domicile. «La deux cherche donc un entraîneur pour me remplacer. Si elle n’en trouve pas, je pense que ce sera Kevin Falk qui reprendra mon rôle d’entraîneur-joueur.»


CHÂTEL-ST-DENIS (2e LIGUE FÉM. INTER.)
Une expérience positive

La 2e ligue féminine interrégionale de Châtel-St-Denis termine 4e de son groupe. «C’est positif, étant donné que l’équipe était 5e à la mi-saison», indique l’entraîneur Carmine Fasano, qui a repris cette formation à Noël. Il se déclare cependant frustré d’avoir enregistré trois défaites lors de ce 2e tour, contre les trois équipes terminant sur le podium. «Nous aurions pu, a mon avis, finir parmi les trois premières, ce qui était l’objectif.» Le jeune homme faisait ses premiers pas dans le football féminin. «C’est une très bonne expérience. J’ai pris beaucoup de plaisir. Il y avait une bonne attitude dans le groupe.» Il regrette cependant que les entraînements du mardi aient été bien mieux suivis que ceux du jeudi, où beaucoup moins de monde faisait l’effort de se déplacer. Il confie que, ce qui l’a le plus marqué, c’est à quel point l’écoute de ses joueuses était importante pour la cohésion d’équipe. «J’ai dû m’adapter, être beaucoup plus ouvert, par exemple, qu’avec des garçons. C’est différent, mais très intéressant et très instructif pour la suite.» Le club est actuellement à la recherche d’un successeur, Carmine Fasano ayant dès le départ indiqué qu’il n’encadrerait cette formation que lors du tour de printemps.


JORAT-MÉZIÈRES (2e LIGUE, GR. 2)
Une nouvelle dynamique

La 2e ligue de Jorat-Mézières termine la saison à la 10e place de son groupe de quatorze équipes. Un classement qui n’est pas vraiment révélateur de son niveau, puisqu’elle ne compte en réalité que deux points de retard sur le cinquième. «C’était un championnat très relevé. Lors de la dernière journée, nous avons fait match nul contre Pully. Une victoire nous aurait permis de finir 5e», déplore l’entraîneur Léonard Monod. Il est d’autant plus amer que l’égalisation a été inscrite, à la 96e minute, sur une action litigieuse. Toutefois, il s’estime, dans l’ensemble, satisfait de cette saison: «Nous sommes une équipe en pleine reconstruction. Nous avons réussi à instaurer une nouvelle dynamique, avec beaucoup de nouvelles recrues. Le travail a été bon.» Bien qu’elle ait concédé deux larges défaites d’affilée au mois d’avril, contre Concordia (7 à 1) et Renens (6 à 0), sa formation a réussi à repartir de l’avant et à bien terminer le second tour. Léonard Monod continuera d’entraîner cette équipe la saison prochaine. «C’est sûr, je n’ai aucune hésitation. Je suis déjà en train de chercher de futurs joueurs de qualité. Nous allons tâcher de faire mieux l’année prochaine.»

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