Face à l’une des deux grosses cylindrées de ce championnat de 2e ligue inter, les Châtelois ont obtenu un match nul 2-2 «positif», mercredi. Prochain match, ce soir déjà à 20 h 15 à Payerne.
Dans le championnat de 2e ligue inter, sept équipes se tiennent en trois points, entre la 3e et la 9e place. Chaque unité vaut ainsi de l’or. En ce sens, le FC Châtel-St-Denis a réalisé mercredi soir une excellente opération en arrachant le match nul 2-2 sur la pelouse de Coffrane, 2e du classement et assuré de ne pas terminer au-delà.
En terres neuchâteloises, sur un petit terrain qui a semble-t-il beaucoup à envier au «billard» du Lussy, les Veveysans ont rapidement ouvert le score (7e, 0-1). «Dorian Luwawa a armé une magnifique frappe croisée du gauche», apprécie son entraîneur Duilio Servadio, qui ne tarit pas d’éloges sur le niveau de jeu proposé par les deux équipes. «Nous avons assisté à une grosse bataille d’intensité, avec deux formations dans le football total. C’était magnifique, un match comme on les aime.»
Les Neuchâtelois ont trouvé par deux fois le moyen de battre le portier Axel Sax (40e, 1-1, 60e, 2-1). «Nous avons ensuite égalisé sur un cafouillage», relate l’entraîneur châtelois. Un autogoal du latéral droit de Coffrane (65e, 2-2) qui relançait les affaires des «jaune et noir». «La fin de match aurait pu tourner d’un côté comme de l’autre. Nous pouvons nourrir quelques regrets, du fait d’avoir bénéficié de trois ou quatre occasions nettes pour planter un troisième but. Mais ce nul reste un bon point de pris à l’extérieur.»
Bon état d’esprit
Si ce match a permis à Duilio Servadio «de se réconcilier avec le football», il a aussi été l’occasion pour l’entraîneur châtelois d’apprécier l’état d’esprit du groupe. «Châtel s’est montré extraordinairement solidaire, très réceptif et soudé.» Il le fallait, aussi pour pallier les nombreuses absences enregistrées ces dernières semaines. Mercredi, seuls deux joueurs du onze de base ont été remplacés en cours de match. «On est un peu short», concède Duilio Servadio. Surtout que Ngorko Gadiaga, de retour de blessure, a été contraint de jeter l’éponge après douze minutes de jeu seulement, pas prêt encore à renouer avec le rythme de la compétition.
Et le latéral n’aura certainement pas le temps de récupérer avant la prochaine échéance, fixée à ce soir déjà (20 h 15). Les Châtelois se déplacent sur la pelouse du Stade Payerne, une équipe que l ’entraîneur veveysan avoue ne pas trop connaître, mais qui s’annonce «difficile à manœuvrer».
A égalité au classement (6e et 7e avec 32 points), les deux formations auront à cœur de marquer de gros points. «Ne soyons pas plus royalistes que le roi, mais si le podium est jouable, pourquoi pas nous? Nous souhaitons terminer dans le top-5, et plus si affinité», conclut Duilio Servadio, qui veut finir en beauté son mandat à la tête du FC Châtel-St-Denis.
Jonas Ruffieux
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