2e LIGUE INTER CHÂTEL-ST-DENIS
Après un premier tour contrasté, le club veveysan pointe au 5e rang du classement de 2e ligue inter. Satisfait du groupe, mais trop dépendant de son serial buteur Jonathan Caeiro, l’entraîneur Cédric Mora souhaite des alternatives offensives.
Un 1er tour à deux vitesses: voici le résumé de l’automne du FC Châtel-St-Denis, 5e en 2e ligue inter. Le début de saison, extraordinaire, avait vu les «jaune et noir» enchaîner les victoires et se profiler comme des candidats crédibles à la promotion en 1re ligue. Le 1er octobre, les Châtelois étaient tou - jours invaincus après cinq victoires et deux matches nuls.
«Un tournant s’est opéré une semaine plus tard, face à Guin», se remémore l’entraîneur Cédric Mora, qui avait perdu un match (2-1) et quatre hommes sur bles- Ceci peut également s’expliquer par notre style de jeu. Nous aimons construire, balle au sol, et poser le jeu. Quand les terrains sont devenus gras en période automnale, cela nous a passablement gênés. Les joueurs doivent s’y adapter, car les conditions seront plus ou moins identiques à la reprise.
La pause hivernale vous permettra, au moins, de récupérer les joueurs blessés.
Oui, nous avons dû terminer le championnat sans Jon (Caeiro), Sofien Benbachir et Florent Panxhaj, trois joueurs majeurs. D’autres sont revenus au jeu sans être à 100% de leurs capacités. A la reprise, j’aurai une équipe complète et compétitive.
Jonathan Caeiro a inscrit 55% des buts châtelois. Allez-vous tenter de renforcer votre secteur offensif durant l’hiver?
Nous souhaitons attirer deux ou trois joueurs dotés de percussion offensive. Le Lussy est devenu une adresse intéressante, le club est structuré, le jeu produit, séduisant. Je pense que nous avons les arguments pour que de bons joueurs nous rejoignent. De manière générale, nous sommes très satisfaits du groupe et nous ne souhaitons pas de changements majeurs.
Vous êtes actuellement la meilleure formation fribourgeoise en 2e ligue inter, quel sera l’objectif pour le deuxième tour?
Ce titre honorifique est gratifiant, mais ce n’est pas une priorité. Le classement non plus, même s’il permet de valider notre travail. La patte Mora? C’est placer le plaisir avant tout. En tant que joueur, j’aimais avoir le ballon, non pas courir après. J’aime partir depuis derrière, construire des actions de qualité et marquer des buts. Cet automne, tous les joueurs ont progressé à leur poste, collectivement également, mais je suis persuadé que nous pouvons faire mieux. Pour répondre en termes d’objectifs chiffrés, je pense que nous devons davantage regarder le podium que le ventre mou du classement. Il s’agit d’être ambitieux, sans être prétentieux.
Propos recueillis par Jonas Ruffieux
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