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Léo Seydoux: «J'ai été surpris par l'intensité»

Léo Seydoux (en jaune) a réalisé une bonne performance lors de son premier match dimanche avec Westerlo (victoire 4-3). LUC MEYNAERTS

BELGIQUE

Léo Seydoux a disputé son premier match en Belgique avec Westerlo dimanche. Le Veveysan a joué 90 minutes et signé un assist. Nonante minutes de jeu et un assist, voilà plusieurs mois que Léo Seydoux n’avait pas connu un match aussi réjouissant. De quoi redonner confiance au footballeur de 22 ans, qui vivait dimanche sa première rencontre sous ses nouvelles couleurs: Westerlo, club de deuxième division belge (Proximus League) avec lequel il s’est engagé jusqu’à 2024. Et quel le rencontre, puisque son équipe s’est imposée 4-3 dans une partie folle face au deuxième, Seraing, lui ravissant par la m�me occasion sa place au classement. Soulagé de retrouver ses sensations, après avoir été mis de c�té par Young Boys en début de saison, l’ancien junior du FC Remaufens raconte son retour au jeu.

Comment avez-vous vécu ce premier match en Belgique? Léo Seydoux: C’était spécial, comme toujours avec un nouveau club. J’avais un peu d’appréhension, puisque je n’avais pas rejoué depuis quatre mois. Mais c’était du bon stress. J’ai fait quelques mauvais choix dans les premières minutes, j’avais beaucoup de choses en t�te. Physiquement, j’ai vite retrouvé mon souffle.

Les rebondissements ont été nombreux. Racontez-nous…

Le match était vraiment fou. Ils sont arrivés très fort, mais nous avons su réagir et nous poser les bonnes questions à la mitemps. J’ai pu alors me mettre dans le rythme et m�me signer un assist sur le 3-2. Une jolie action! J’ai récupéré la balle sur un dégagement de l’adversaire, fait un grand pont et remis la balle en retrait. Nous avons ensuite encaissé à 11 contre 10, avant de prendre l’avantage en toute fin de match.

On imagine que cela fait du bien d’�tre titularisé après ces mois compliqués.

Exactement. Je peux reprendre confiance. C’est un soulagement, car cela n’était pas toujours facile mentalement. Ce transfert m’a remotivé à bloc. C’est gratifiant qu’un club belge soit venu me chercher. Je me sens intégré à 100% et j’espère que je vais continuer sur le m�me chemin.

Le championnat belge est peu connu en Suisse. Qu’avez-vous pensé du niveau?

Comparer deux championnats est toujours difficile. Mais j’ai été surpris par l’intensité, il y a plus de pression dans le jeu. Je ne m’y attendais pas durant les premières minutes. Nous jouons en deuxième division, mais c’est aisément comparable au niveau de certaines équipes de Super League. A l’entraînement également, j’ai été impressionné.

Revenons à votre transfert. Comment s’est passée votre arrivée en Belgique?

Tout est allé très vite. En arrivant, je ne savais pas vraiment où j’atterrissais. J’ai vite senti que le club est assez «famille». C’est une région campagnarde, cela ne me sort pas trop de mon confort de la Gruyère (rires). Je prends gentiment mes marques et je pourrai bient�t quitter l ’ h�tel pour m’installer dans un appartement. Sinon, j’espère que d’ici à l’été la Belgique changera ses conditions pour les voyageurs, pour pouvoir rentrer en Suisse retrouver ma famille et ma copine. Ce sont les personnes qui me donnent le plus de force, c’est important.

Comment sont les infrastructures du club?

Pour résumer: la grande classe! Ils ont investi récemment pour tout refaire. Il y a sept terrains d’entraînement et le stade peut accueillir 8000 personnes. En comparaison, aucun club de Challenge League ne possède cela en Suisse.

Qu’attendez-vous de cette expérience?

Aller à l’étranger, c’est déjà intéressant, pour découvrir un autre niveau, une autre mentalité. La Belgique est mieux placée que la Suisse au classement UEFA. J’espère pouvoir me montrer un maximum et atteindre la première division.

Vous �tes à la deuxième place du classement.
La promotion est donc un but assumé?

Totalement. Le club a été relégué il y a trois ans, sa place est en première division. La t�te du classement étant à 11 points, nous visons plut�t la deuxième place afin de pouvoir jouer les barrages. Pour ma carrière, ce serait énorme de pouvoir vivre une promotion. Je sais que la visibilité serait encore plus grande.
Mélanie Gobet / La Gruyère

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