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Manon Monnard participe à son premier Grand Slam

Après deux années compliquées, Manon Monnard est revenue en forme en 2022. JEAN-BAPTISTE MOREL

La judoka du JC Attalens Manon Monnard participe aujourd’hui à son premier Grand Slam, à Budapest, en Hongrie.

Manon Monnard participe ce vendredi à son premier Grand Slam en Hongrie. Il s’agit du plus haut niveau de tournoi international au même titre qu’un Grand Chelem en tennis. Au téléphone, la Gruérienne et membre du JC Attalens âgée de 22 ans trépignait d’impatience à quelques jours de monter sur les tatamis de Budapest.

C’est grâce à son podium à l’European Open de Prague obtenu en mars que Manon Monnard a décroché sa place pour le Grand Slam de Budapest dans la catégorie des – 52 kg. Un mois avant cet exploit tchèque, elle avait pris la 5e place à Sarajevo. «En début d’année, j’étais heureuse d’avoir pu enchaîner ces deux bons résultats dans les tournois Open. Ce podium m’a prouvé que j’étais à ma place et qu’il n’était pas seulement dû à la chance.»

Après deux années compliquées à cause de la pandémie et des blessures, la judoka est revenue en forme en 2022. Au bon moment. «Il s’agit de ma deuxième saison chez les adultes et en élites, ma première complète. Je suis heureuse de mes résultats et de mon niveau actuellement.»

Avec les 3 premières mondiales

En Hongrie, Manon Monnard aura fort à faire puisque les trois premières du classement mondial, Amandine Buchard (France), Reka Pupp (Hongrie) et Chelsie Giles (Grande-Bretagne), seront de la partie. «Le niveau sera incroyablement élevé, mais cela me motive encore davantage, mentionne la matricule 104 du classement. Je ne m’attendais pas à moins de concurrence en participant à un Grand Slam.»

A Budapest, la Gruérienne n’aura rien à perdre et ne veut pas se fixer d’objectif précis ou de limite. «Je vais y aller à 100% pour ne pas avoir de regrets au terme de l’événement. Parmi les participantes qui seront présentes, je sais que je suis capable d’en battre quelques-unes. Je ne devrai pas faire de complexe d’infériorité.»

Durant les dernières semai nes, Manon Monnard a suivi des camps dans la péninsule ibérique et en Italie pour se préparer au mieux pour ce Grand Slam. «En Espagne, j’ai multiplié les combats contre des judokas européennes. A Turin, j’ai alterné entre des entraînements physique et des combats, tout en aménageant assez de temps pour favoriser la récupération.»

Etudiante en sciences biomédicales à l’Université de Fribourg, elle a fait le deuil du report des championnats du monde universitaires de Chengdu. «Cette compétition représentait l’un des plus grands moments de ma saison, mais j’ai réussi à me dire que j’avais encore le temps d’y participer.» Manon Monnard se sent désormais pleinement concernée par le Grand Slam de Budapest.

Deux grands objectifs

Elle a ainsi profité du report de ces joutes universitaires notamment pour parfaire sa technique. «Même après ces deux ans difficiles, je n’ai pas drastiquement changé la manière de m’entraîner. J’ai, il est vrai, apporté quelques améliorations et apports techniques.»

Pour la suite de sa saison, elle participera à la Coupe européenne de Winterthour, du 16 au 17 juillet, et aux championnats d’Europe U23, du 28 au 30 octobre, à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine.

Pour son premier combat au niveau Grand Slam, Manon Monnard affrontera aujourd’hui l’Italienne Giulia Carna (17 ans), 53e mondiale et vice-championne du monde juniors en 2021, en ouverture de tournoi.
Maxime Schweizer

 

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