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«Nous n’avons pas les points que nous devrions avoir»

Le président Jean-François Pachoud et son président d’honneur Gérard Vauthey vont faire le point à la fin du tour pour savoir quelle direction donner à la première équipe du FC Châtel-St-Denis. ALAIN SCHMITZ

FOOTBALL CHÂTEL-ST-DENIS

Samedi, le FC Châtel-St-Denis est passé à côté de sa première mi-temps chez la lanterne rouge Prishtina Bern (défaite 3-2).
Le président Jean-François Pachoud attend une réaction à domicile contre Fribourg, demain à 18 h.

Dans une saison, il arrive qu’une équipe passe à côté de son match et perde bêtement des points contre l’une des formations mal classées. Samedi passé, la Une de Châtel-St-Denis a vécu cette expérience chez la lanterne rouge de 2e ligue inter, Prishtina Berne (3-2). Il s’agit de la seconde défaite en déplacement chez un relégable pour les Châtelois.

Le week-end dernier, les «jaune et noir» étaient menés 3-0 après vingt-six minutes de jeu. Chris Nzinga, par deux fois, a marqué en seconde période, mais le mal était fait. Le FC Châtel-St-Denis a subi sa quatrième défaite de l’exercice et pointe au 10e rang avec 13 points après dix journées. Point encourageant, la quatrième place n’est qu’à cinq unités.

Le président Jean-François Pachoud attend une réaction de ses joueurs samedi à 18 h pour la réception de Fribourg. L’Attalensois fait le point de la situation à deux journées de la fin du championnat.

Quel est votre regard de dirigeant sur la saison du FC Châtel-St-Denis en 2e ligue inter? Jean-François Pachoud. Tout d’abord, je tiens à relever que la 2e ligue inter est un championnat agréable à regarder. Le niveau de jeu pratiqué y est bon et il y a des derbys intéressants. Cependant, en ce qui concerne les résultats de mon équipe, je n’irai pas jusqu’à dire que je suis déçu, mais plutôt mifigue mi-raisin. Même si je ne m’attendais pas à jouer le haut du tableau, j’estime être en mesure d’attendre davantage. Nous n’avons pas les points que nous devrions avoir.

Les défaites à St-Maurice et à Prishtina Bern, deux équipes derrière nous, me restent en travers de la gorge. Nous sommes tout simplement passés à côté. Pourtant, je vous assure qu’il ne s’agit pas d’un manque d’envie, parce que les gars sont toujours une vingtaine à l’entraînement.

Alors qu’a-t-il manqué à votre équipe contre Prishtina Bern, samedi passé?

Nous avons manqué de tout: de volonté, d’engagement et de chance aussi. Cependant, je reste persuadé que si tu travailles correctement pendant le match, tu arrives à provoquer cette chance qui te permet de passer l’épaule… Dans tous les cas, ce n’est pas une rencontre que je vais garder en souvenir.

Est-ce que les dirigeants ont une volonté de secouer le cocotier au Lussy?

Non, pas pour le moment. Nous avons déjà fait un point après les sept premiers matches pour dresser le bilan à la moitié du 1er tour. Nous avons apporté quelques réglages et évoqué nos ambitions. Nous ferons le bilan à la pause hivernale en analysant toutes les données à notre disposition, que ce soit les blessures, les statistiques ou les profils. De cette manière nous saurons quelle direction donner à notre équipe en étant au plus près de la vérité.

Qu’attendez-vous de votre équipe pour les deux derniers matches de championnat face à Fribourg et contre Portalban/Gletterens?

Samedi, j’espère voir une forte réaction des joueurs à domicile contre Fribourg. J’attends qu’ils fassent honneur à leur statut et aux supporters présents. Je suis persuadé que nous pouvons récolter des points contre ces deux formations. Cela peut être deux, quatre ou même six unités.

Propos recueillis par Maxime Schweizer

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