FOOTBALL CHÂTEL-ST-DENIS
Leader de la 2e ligue fribourgeoise, Ch�tel-St-Denis retrouve le chemin du championnat ce samedi. Les hommes de Duilio Servadio affrontent Ursy, 7e du classement. Le latéral gauche veveysan Florian Chaperon (photo) parle de ce match et évoque la potentielle promotion en 2e ligue inter.
Après s’�tre qualifié pour les demi-finales de la Coupe fribourgeoise mercredi soir, Ch�tel-St-Denis doit encore disputer deux rencontres de championnat. Le club du chef-lieu veveysan compte un petit point d’avance sur son dauphin Ueberstorf. Florian Chaperon veut éviter à tout prix de se faire coiffer au poteau par les Singinois. Interview.
Après plus de sept mois sans jouer, comment vous �tes-vous senti sur le terrain durant les matches de préparation?
Florian Chaperon. Physiquement, mon corps a tenu la route. Pendant la pause, j’ai continué à faire du sport, que ce soit du vélo, du ski, du foot… J’ai notamment livré une excellente prestation contre Fribourg (2e ligue inter). Nous avons d’ailleurs gagné 3-0. Pour les deux autres rencontres, contre Vevey United II (2e ligue) et La Tour/Le P�quier (2e ligue inter), j’ai ressenti un peu de fatigue, mais c’est normal. Nous n’avons plus l’habitude d’enchaîner les matches.
Samedi, vous vous déplacez à Ursy. A quel type de rencontre vous attendez-vous?
Il ne faudra pas aller là-bas en étant certains d’empocher les trois points. Ce match va �tre une bataille de tous les instants. Nous devrons tous tirer à la m�me corde et travailler ensemble. Devant, nous devrons concrétiser nos occasions rapidement pour éviter de douter, de s’énerver et de se précipiter. Derrière, il faudra rester concentré et ne pas faire de cadeau à l’adversaire.
Vous comptez un point d’avance sur Ueberstorf à deux matches de la fin. Qu’est-ce qui fera pencher la balance en votre faveur?
C’est une bonne question (il réfléchit). Nous avons faim, parce que nous avons été privés de championnat la saison passée et nous ne voulons pas laisser passer notre chance cette année. Notre groupe est fort et mélange à la fois les jeunes du crû qui en veulent comme Dylan Gerard, Axel Sax et moi et des joueurs expérimentés qui ont joué plus haut. Mentalement, nous sommes pr�ts à nous battre pour la promotion et nous pouvons compter sur des entraîneurs qui nous préparent à la perfection pour les matches.
Propos recueillis par Maxime Schweizer
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