Logo

Sports

«On aurait mérité de finir sur le podium»

Le pilote Lucas Légeret a affronté des conditions dantesques à Spa-Francorchamps le week-end dernier. Au final, un problème technique l’a privé, lui et son team, du podium. DR

AUTOMOBILISME BLONAY/BELGIQUE

Au terme des 24 Heures de Spa-Francorchamps, le Blonaysan Lucas Légeret et ses deux coéquipiers se sont classés 10es de leur catégorie (29es au total avec 497 tours). Entre déception du résultat et fierté d’avoir franchi la ligne d’arrivée, le pilote de 19 ans tire le bilan de son week-end.

Le circuit de Spa-Francorchamps est considéré comme l’un des plus mythiques. Son Raidillon de l’Eau Rouge, ses pointes de vitesse folles et sa météo capricieuse ont façonné sa réputation. Le week-end dernier, Lucas Légeret a participé aux 24 Heures de Spa. En Belgique, le pilote blonaysan a majoritairement roulé de nuit et sur une piste détrempée.

Lui et ses deux coéquipiers (Alex Fontana et Benjamin Hites) ont terminé à la 10es place en Silver Cup (29es au total). La faute notamment à un problème technique qui a frappé de plein fouet leur Mercedes-AMG GT3. Le Vaudois de 19 ans revient sur son expérience à Spa-Francorchamps.

Avant de parler de la course en elle-m�me, comment jugez-vous votre résultat?

Lucas Légeret: Il est un peu décevant… Nous visions un podium et nous avions de bonnes chances d’y parvenir. Nous avions décroché la pole position devant plusieurs voitures de la catégorie professionnelle et nous nous trouvions en troisième position quand un problème technique nous a fait perdre trente minutes dans le garage. Cependant, nous restons fiers d’avoir réussi à terminer cette course.

Quelle était la nature de votre problème technique?

Le disque de frein avant droit a explosé. Je roulais à 260 km/h dans la ligne droite avant le dernier virage et les freins ont l�ché d’un coup. Je me voyais déjà heurter la glissière. Dans mon malheur, j’ai eu de la chance, car l’explosion du disque a fait éclater la jante. Donc mon véhicule a ralenti d’un coup. Comme je me trouvais à cinquante mètres des stands, j’ai pu ramener la voiture sur trois roues.

Sans cet incident, pensez-vous que vous auriez pu terminer sur le podium?

Oui, certainement. Nous étions rapides durant les relais. La course était bien partie et nous étions bien concentrés. On aurait mérité de finir sur le podium. Après, quand nous nous sommes retrouvés à trente minutes de la t�te, l’objectif avait changé. Nous voulions simplement franchir la ligne d’arrivée.

Le circuit de Spa-Francorchamps figure parmi les plus mythiques d’Europe. Quels paramètres le rendent-ils unique?

Tout d’abord, il y a le raidillon, cette c�te raide de 17% qui se prend à 240 km/h. Et, en plus, ça tourne. Ensuite, la météo y est capricieuse. Le temps ressemble à celui que nous trouvons dans les vallées en Suisse. L’air est humide et la brume matinale coriace. A la fin de la course, il n’y avait plus qu’un tracé sec. Si l’on sortait de trente centimètres des traces, la voiture glissait. Tout cela fait le charme de Spa-Francorchamps.

La fin de la saison arrive à grands pas. Où allez-vous disputer votre dernière course?

Entre le 13 et le 15 novembre, je vais prendre part aux 1000 kilomètres de Paul Ricard. Sur ce circuit technique, il faut savoir jouer avec la piste. J’espère fortement terminer sur le podium. Durant les deux dernières épreuves, nous n’avons pas atteint cet objectif à cause de problèmes que nous, les pilotes, ne pouvons pas contr�ler. C’est frustrant. J’espère que la chance nous accompagnera en France.

Propos recueillis par Maxime Schweizer

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus