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Six années d’ascension en images


FOOTBALL CHÂTEL-ST-DENIS

En l’espace de six ans, le FC Châtel-St-Denis a connu le purgatoire de la 4e ligue, une année d’apprentissage en 3e ligue avant de voir débarquer Duilio Servadio et de fêter les succès et le titre de champion cantonal de 2e ligue.

Retour en images sur cette période 2015-2021 avec le président Jean-François Pachoud et son bras droit Pascal Genoud.

Châtel relégué en 4e ligue ( juin 2015)

«Avant de commenter ce tableau, j’aimerais tout d’abord tirer un grand coup de chapeau à Eric et Marina Meyer qui ont tenu le club à bout de bras pendant cette saison, commence Pascal Genoud. Sans eux, il n’y aurait plus de FC Châtel, donc si on en est là aujourd’hui, c’est aussi grâce à eux.»

«Pascal a raison, appuie Jean-François Pachoud. Merci à eux. Par contre, je ne peux pas m’empêcher de me dire, en regardant ce classement, que c’était la honte pour un club comme le nôtre de terminer dernier de 3e ligue avec seulement 8 points… Beaucoup de monde avait abandonné le navire et le club vivait une saison cauchemardesque.» «Cauchemardesque, c’est le mot, reprend Pascal Genoud. Le club se liquéfiait et il a fallu plusieurs personnes pour reprendre sa gestion et épauler les membres déjà présents.»


Duilio Servadio, quatre saisons, deux promotions et sept défaites (été 2017)

«Quand je regarde cette photo, je vois un entraîneur impliqué et appliqué, compétent et sérieux tactiquement, décrit Jean-François Pachoud. Duilio, c’est la grande classe.»

«Je ne peux aller que dans le sens de Jean-François, soutient Pascal Genoud. Dans la préparation des matches et des entraînements, dans son sérieux, dans son investissement et dans les résultats, nous ne pouvons rien lui reprocher.»

«Nous avions vécu un exercice d’apprentissage en 3e ligue (8e en 2016-2017) et nous avions besoin d’un entraîneur qui incarnait le renouveau de Châtel-St-Denis, détaille le président du club. Comme Duilio était libre après son départ de Bulle et qu’il avait déjà entraîné ici en 2013, nous l’avions contacté. Notre relation s’est construite petit à petit et nous nous connaissons parfaitement désormais. Il va d’ailleurs continuer sa mission avec le FC Châtel la saison prochaine.»


Les «jaune et noir» champions cantonal de 3e ligue ( juin 2019)

«Quel magnifique souvenir! s’exclame le président. Nous avons vécu un championnat et des finales de rêve cette saison-là. L’équipe paraissait intouchable et une bulle de sérénité entourait tout le club. Rien ne pouvait nous arriver.» «Cette photo représente la consécration de tout ce que nous souhaitions accomplir depuis 2015, expose Pascal Genoud. Après la déception de l’année précédente, nous avons ressenti une grande libération. Sans compter les nombreux spectateurs présents pour fêter cette promotion en 2e ligue. Si je ne dis pas de bêtise, nous n’avions perdu qu’un seul match, le dimanche de la bénichon contre Marly.»

«Le groupe était incroyable et nous avons réussi à créer une équipe mélangeant des jeunes de la région comme Dylan
(Gerard), Ngorko (Gadiaga), Axel (Sax), Alban (Selimi), ou encore Florian (Chaperon) entourés d’éléments d’expérience présents depuis au moins trois ans», se félicite Jean-François Pachoud.


Pachoud à la barre, Vauthey en coulisses (été 2015)

«Après la relégation en 4e ligue, nous devions redorer le blason du FC Châtel, aborde Jean-François Pachoud. Notre président d’honneur Gérard Vauthey a travaillé en coulisses pour former un comité impliqué et il nous a engagés, Pascal et moi.»

«Je tiens à relever que pour nous convaincre, Gérard m’avait dit que Jean-François avait donné son accord alors qu’il ne lui avait pas encore rendu réponse. Et inversement, rigole Pascal Genoud. Heureusement, tout s’est bien déroulé en 4e ligue, nous avions récolté 59 points en 22 matches. Nous avions pu fêter la promotion en 3e ligue la saison qui a suivi notre descente.»

«Mais il ne faut pas croire que tout s’est fait d’un coup de baguette magique, balaie le président. Il a fallu réaliser un travail de fond important, convaincre d’anciens joueurs (partis dans d’autres clubs) d’adhérer à notre philosophie, intégrer les jeunes à la première équipe et, surtout, ne pas nous reposer sur nos lauriers.»


La claque reçue à La Roche ( juin 2018)

«Ne me parlez pas de ce match, je me lève encore la nuit en y repensant, image Pascal Genoud. Ce jour-là (20 juin 2018), à La Roche, nous avions vécu un vrai cauchemar. Notre équipe n’était pas prête à jouer ce genre de match à la vie à la mort durant ces promotions. Avant la rencontre, nous étions allés dans le vestiaire avec Jean-François et je leur avais dit: ‘‘Vous ne savez pas ce qui vous attend’’.» «Cette défaite 5-1 sonnait comme une grande déception, mais elle a fait mûrir l’équipe, philosophe Jean-François Pachoud. Cette année-là, nous avions eu quelques soucis internes avec un joueur au début des finales. Nous n’étions pas sereins malgré nos bons résultats. Cet échec à La Roche nous a permis d’augmenter encore notre sérieux et de mieux approcher les grands rendez-vous de la saison suivante.»


La pandémie a failli tout gâcher (printemps et automne 2020)

«Au printemps 2020, même si nous étions en tête et encore en lice pour la Coupe, nous avons accepté que le championnat ne puisse pas arriver à son terme, la santé passait avant le football, avance le président. Le véritable coup de massue a eu lieu à la fin du mois d’octobre quand le 1er tour s’est arrêté prématurément. Nous étions de nouveau en tête et venions de nous qualifier pour les quarts de finale de la Coupe fribourgeoise.»

«Nous vivions le même scénario, glisse Pascal Genoud. Comme le 1er tour n’était pas allé à son terme, nous craignions de rester à quai une deuxième saison de suite… Heureusement, nous avons reçu le feu vert pour ce printemps et nous avons pu reprendre. Nous avons été présents à plusieurs entraînements et avons organisé des réunions pour garder le contact avec l’équipe.» «Durant cette période, nous nous sommes rendus compte que nos gars aimaient le football, souligne le président. Ils n’ont jamais rien lâché et ont fait preuve d’une grande motivation et d’une belle force de caractère pour décrocher une nouvelle promotion.»

Maxime Schweizer

 

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