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Sous les yeux du fan’s club pour un premier Lauberhorn


SKI RÉGION

Demain, Alexis Monney participera pour la première fois à la mythique descente de Wengen. En pleine confiance, le Châtelois skiera devant un public acquis à sa cause et une centaine de représentants de son fan’s club.

Alexis Monney peut aborder avec confiance sa/ ses premières courses de Coupe du monde en Suisse. Ce week-end à Wengen, l’espoir châtelois a l’occasion d’entrer une cinquième fois consécutive dans le top-30 dans les épreuves de vitesse, après ses excellents résultats dans le Tyrol italien ces dernières semaines. Surtout, l’athlète de 23 ans (il les a fêtés le 8 janvier) a pris ses marques sur le mythique Lauberhorn la semaine dernière, fêtant au passage son premier podium en Coupe d’Europe. Il a livré ses impressions en trois points au Messager.

La glace de Bormio

Cette saison, la capacité d’adaptation relève d’une importance majeure, avec un type de neige qui varie drastiquement d’une course à l’autre. A Bormio les 28 et 29 décembre, les skieurs ont dévalé une patinoire en pente, que peu sont parvenus à dompter. «Je n’apprécie pas particulièrement ces conditions très glacées, admet Alexis Monney. Je me suis pourtant bien débrouillé, c’est un pas en avant.» Le Châtelois a pris un excellent 21e rang en descente, avant de s’offrir une 23e place pour son premier super-G au plus haut niveau. «Sincèrement, cela m’a surpris. J’ai réalisé une entame de manche trop “gentille”, avant de mettre davantage de rythme sur le bas.» Des résultats qui récompensent l’excellent niveau de ski qu’il présente depuis plusieurs semaines et qui lui permettent de rester proche du top-30 au niveau du classement général des deux discipl ines (35e en descente, 43e en super-G).

> Un podium au Lauberhorn

Vendredi dernier, le skieur de Fruence a connu l’élimination lors du premier des deux super-G de Coupe d’Europe organisés à Wengen. «Je suis entré trop direct dans le Kernen-S et j’ai fini dans les matelas à droite de la sortie, raconte-t-il en rigolant. J’ai eu de la chance de ne pas me blesser. J’ai le sentiment que cette faute est un classique pour une première dans ce passage.» Le lendemain, il a abordé avec prudence le secteur, ce qui ne l’a pas empêché de signer son meilleur résultat à ce niveau, une 2e place à 36 centièmes du Zurichois Gilles Roulin. «J’ai réalisé les meilleurs partiels sur le haut, mais forcément dans le Kernen-S, face à un gars comme Gilles qui l’a déjà passé une quinzaine de fois, c’était dur de rivaliser. Ça s’est joué à l’expérience. N’empêche, fêter un podium la veille de mon anniversaire, c’était vraiment cool.»

Une grande première, et devant le fan’s club

Engagé aujourd’hui en super-G (départ 12 h) et demain en descente (départ 12 h 30), Alexis Monney a pour la première fois l’occasion de se montrer devant un public acquis à sa cause. «Ça ajoute de la pression positive, sourit-il. On a envie de bien faire devant les gens qui viennent nous voir.» Parmi les milliers de drapeaux helvétiques présents tout au long du Lauberhorn figureront certainement quelques aigles châtelois, puisqu’une centaine de supporters du fan’s club effectuent le déplacement. «Je me réjouis de voir tout ce monde!»

Mardi, le spécialiste de vitesse a signé le 38e temps du premier entraînement avant de prendre le 14e rang mercredi. «Je suis un peu fatigué, c’est normal au vu de l’enchaînement des courses, mais je me sens vraiment bien sur les skis. J’aimerais juste m’amuser et essayer de produire mon meilleur ski. La piste est vraiment très longue, c’est incroyable, mais ça prend énormément d’énergie.»

Jonas Ruffieux


Un manque de neige difficile à gérer pour Caroline Ulrich

Caroline Ulrich a rongé son frein, ces dernières semaines. La spécialiste de ski-alpinisme avait fait des épreuves de Coupe du monde de Morgins – prévues ce week-end, mais repoussées d’un mois pour manque de neige – un grand objectif de sa saison. La membre du Team Teysalpi a tout de même pu participer à une course entre les fêtes, le 28 décembre à Morgins, justement. Elle a remporté la Montée de la Foilleuse. «C’était une course “test”», relève-t-elle.

Au début du mois de janvier, les conditions n’ont pas permis à la jeune Vaudoise de s’entraîner comme prévu. «Mentalement, c’était dur. On est en pleine saison de Coupe du monde, on a envie de s’entraîner et, à moins d’aller chercher un peu de neige au fin fond du Valais, c’est impossible… Du coup, j’en ai profité pour pratiquer d’autres sports, principalement du vélo et de la course à pied.» Si les conditions le permettent, les prochaines épreuves de Coupe du monde auront lieu les 21 et 22 janvier prochains en Andorre. Caroline Ulrich y disputera une course individuelle et une verticale.

JR

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