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Un pouce dans l’attelle n’arrête pas Caroline Ulrich

Entre une blessure au pouce et une chaussure cassée, Caroline Ulrich n’a pas vécu une semaine facile, à Morgins. FLORENT DELALOYE

SKI-ALPINISME MORGINS/VAL MARTELLO

La spécialiste de ski-alpinisme s’est blessée la semaine passée à Morgins, mais a tout de même concouru, cumulant les poisses. Ce week-end, elle se teste du coté du Val Martello avant les championnats du monde, la semaine prochaine en Espagne.

Caroline Ulrich a connu une semaine compliquée, du côté de Morgins pour les épreuves de Coupe du monde. Lors du sprint de mardi, sa chute dans la descente avait engendré une blessure au pouce, dont le diagnostic est désormais connu. «C’est une entorse du ligament, lâche la jeune Boélande du Team Teysalpi. Je dois porter une attelle durant six semaines, mais je peux tout de même poursuivre mes activités sportives. Je vais donc participer aux courses de Coupe du monde du Val Martello cette semaine», nous renseignait-elle ce lundi. Ainsi, avant le relais mixte de demain et le sprint ce dimanche, la Vaudoise a couru sur l’individuelle hier, à une heure où Le Messager était déjà sous presse. «Je vais en Italie pour me tester, voir ce qui fonctionne et ce qu’il va falloir améliorer d’ici le gros objectif de la saison, les championnats du monde de Boí Taüll, dès le 28 février.»

Chaussure cassée

Mais avant d’aborder ce futur événement majeur, en Espagne, revenons à cette semaine compliquée, dans le Val Ferret. Après une salve de rendez-vous médicaux, Caroline Ulrich avait pris la décision de faire l’impasse sur la course verticale du mercredi, avant de tout de même s’aligner lors de l’individuelle, le vendredi. «Avec l’attelle, j’ai eu de la peine à sortir de ma zone de confort. Je n’étais pas dans un grand jour et en plus, dans la dernière descente, j’ai cassé ma chaussure et j’ai dû redescendre à pied, terminant non classée. Mais honnêtement, je préfère que tous ces petits malheurs me soient arrivés maintenant, et pas aux championnats du monde.» Et de relativiser encore davantage: «Quoi qu’il arrive, chaque expérience est bonne à prendre.»

Après son week-end dans la région de Bolzano, Caroline Ulrich se concentrera à 100% sur son déplacement en Espagne, en fin de semaine prochaine. «Et ma foi, préparer au mieux l’échéance avec ce pouce.»
Jonas Ruffieux

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