Une expérience précieuse pour Alexis Monney en Amérique du Nord

SKI RÉGION
La chronique Sur les lattes revient sur les performances de nos skieurs régionaux dans les compétitions internationales.

Une semaine après sa 32e place à Lake Louise, Alexis Monney a franchi la ligne avec le 47e temps des engagés en descente le week-end dernier à Beaver Creek, à 3’’18 du vainqueur A leksander Kilde. «Je suis satisfait du ski que j’ai montré, il m’a toutefois manqué un peu de chance. La météo s’est dégradée après le passage des 30 premiers concurrents.» Le vent a en effet redoublé, tandis que des chutes de neige ont fait leur apparition. «Cela fait partie du ski, c’est la nature qui décide», philosophe l’athlète de 22 ans, tout de même ravi d’avoir découvert une nouvelle piste de Coupe du monde. «Une des plus belles, j’espère y retourner ces prochaines années.»

Dans un rôle plus expérimenté, cette foisci. «Découvrir une piste demande une grosse débauche d’énergie. Généralement, j’utilise l’heure à disposition pour effectuer la reconnaissance.» Un travail de fond qu’il n’aura pas à effectuer du côté de Val Gardena, dès mardi prochain pour le premier entraînement des deux descentes prév ues jeudi et samedi. Il devra d’abord briller en interne pour décrocher sa qualification. «Puis, pour accrocher le top 30, il faudra avoir confiance en mon ski et surtout, garder en tête que le plaisir prime sur la pression du résultat. Je ne veux pas commencer à douter si je n’accroche pas à entrer dans les points.» Après quelques jours de repos, Alexis Monney prendra la route du Tyrol italien lundi.

Une région que visitera également Caroline Ulrich, spécialiste de ski-alpinisme. Le jeune membre du Team Teysalpi s’alignera en Coupe du monde à Pontedilegno-Tonale le 18 décembre prochain.

De son côté, le spécialiste de ski-cross Thomas Kolly, pensionnaire du ski-club de Châtel-St-Denis, soigne toujours une double fracture (tibia et péroné) et manquera la majeure partie de la saison.
Jonas Ruffieux