ÉLECTIONS FÉDÉRALES GRANGES
La section veveysanne du Parti libéral-radical a choisi Savio Michellod, syndic de Granges et député, comme candidat au Conseil national. Cette annonce est tombée mardi soir lors du comité.
Savio Michellod a choisi de proposer sa candidature pour l ’élection au Conseil national, prévue le 22 octobre. Membre du PLR Veveyse, l’homme âgé de 37 ans est également sy ndic de Granges depuis 2021 (chargé de l’administration, des relations publiques ainsi que de la sécurité) et député fribourgeois depuis 2020.
Présidente de la section veveysanne du Parti libéral-radical, Isabelle Gayral Boschung sa lue la volonté de son confrère de poursuivre son engagement politique pour le canton. «Nous sommes très heureux de compter sur un candidat de son pedigree. Depuis le début de ses activités politiques, il est actif, présent et mène ses combats pour la population.»
Secrétaire général du PLR fribourgeois et greffier au sein de la Justice militaire, Savio Michellod partage son temps entre ses mandats politiques et ses postes de président de l’Animation jeunesse de la Veveyse, du Passeport vacances Veveyse et du comité de pilotage du Plan directeur régional de la Veveyse.
Quelles sont vos motivations à intégrer le Conseil national?
Savio Michellod.
J’estime que ma candidature répond à une suite logique au regard de mes engagements politiques. Je connais bien les rouages d’un exécutif depuis 2011 en ma qualité de conseiller communal, puis de syndic de Granges. A l’échelle cantonale, je me suis fait à la vie parlementaire en étant élu au Grand Conseil il y a trois ans.
Grâce à ces mandats, j’ai pu mener à bien des dossiers importants concernant la mobilité, le climat ou l’environnement. Les décisions politiques liées à ces thématiques sont davantage prises à Berne. Cette notion me motive à rejoindre la Coupole. En outre, la Veveyse n’a plus connu de conseiller national depuis 1999 et Rose-Marie Ducrot. En tant que district dynamique, j’estime qu’il mérite sa place au Législatif fédéral.
Pourquoi vous élire?
Durant mon parcours politique, je pense avoir prouvé que je ne laissais pas tomber mes dossiers. Je suis, par exemple, allé au bout des démarches concernant les transports publics. En rapport avec mes fonctions actuelles, cela me tient à cœur d’écouter les citoyens, de discuter avec eux et de faire des propositions au Grand Conseil par la suite. Cette expérience m’a permis de développer mon intérêt à pléthore de sujets auprès d ’ex perts dans le domaine. Cela m’a permis de mener des combats qui me tiennent à cœur comme la politique énergétique, l ’aspect des assurances sociales ou encore la mobilité.
Grâce à mes douze ans en politique, j’ai acquis passablement d’expérience en siégeant durant de nombreuses séances communales et cantonales. J’ai également participé et présidé des commissions d’importance.
Quel regard portez-vous sur le Conseil national?
J’estime que la Chambre législative fédérale fonctionne bien actuellement. Si elle a amélioré sa représentativité homme-femme, je trouve que la jeune génération des politiciens (entre 18 et 40 ans) est sous représentée. C’est à elle de mener les débats actuels et futurs concernant l’avenir. Ces thèmes cités précédemment me touchent et me tiennent à cœur.
Maxime Schweizer
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