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Veveyse

Chiffres noirs pour la société Monte-Pente Corbetta SA

Durant l’exercice 2021-2022, la station des Paccots a ouvert 82 jours, a effectué 494658 remontées et a accueilli 49199 clients. ARCH – A.WICHT

ASSEMBLÉE LES PACCOTS

Durant son assemblée générale, la société de remontées mécaniques Monte-Pente Corbetta a présenté un bénéfice de 43 646 francs.

L’exercice écoulé a été bon pour Les Paccots. Durant sa 84e assemblée générale, la société de remontées mécaniques Monte-Pente Corbetta a dévoilé des comptes de résultats positifs, assortis d’un bénéfice de 43 646 francs pour un chiffre d’affaires de 1,04 million de francs. Ouverte du 12 décembre 2021 au 13 mars 2022, la station veveysanne a accueilli 49199 clients répartis sur 82 jours pour un total de 494 658 remontées effectuées.

«Je suis heureux de terminer cet exercice avec un profit, constate Lionel Werlen, président du Conseil d’administration. Nous voyons que, si nous dépassons le million de chiffre d’affaires, nous arrivons à dégager un bénéfice. Cependant, notre marge d’autofinancement reste faible. Pour perdurer, nous devons faire passer un message aux mondes économique et politique pour de potentielles subventions.» L’assemblée a approuvé les comptes à l’unanimité.

A la recherche de financements supplémentaires, ne faudrait-il pas que les parkings placés à proximité des remontées deviennent payants? «A terme, ils le deviendront. Pour cet hiver, nous allons continuer à proposer la gratuité. Une fois que la traversée des Paccots sera terminée, nous allons réfléchir avec la commune et les restaurateurs du village pour éviter une disparité dans l’offre.»

De «nombreux» travaux

Durant la séance, Lionel Werlen a évoqué les «nombreux» travaux effectués par Hugo Agostinho, responsable technique et d’exploitation, et son équipe: révision du moteur du Pralet, remplacement du câblage de Borbuintze, nouvelle installation de surveillance à La Cagne, etc. «Pour répondre aux normes, nous avons effectué la maintenance de nos installations, désormais toutes opérationnelles pour ces prochaines saisons.»

Pourquoi ne pas les renouveler? «Tout simplement, parce que nous dépenserions de l’argent que nous n’avons pas, répond le Châtelois de 39 ans. De plus, nous pensons à la mise en place du Masterplan (lire encadré). Dans son programme figure la rénovation de nos installations.»

Dans sa conclusion, Lionel Werlen a insisté sur un point particulier. «Les Paccots doivent rester une station familiale de proximité.» Elle continuera notamment de proposer ses cartes à points en collaboration avec Rathvel. «Elles constituent un tiers de nos recettes liées aux entrées, un tiers provient des cartes journalières et le reste est dû au Magic Pass, une part en constante augmentation.» Maxime Schweizer


Retardé, le Masterplan reprend sa marche en avant

Présenté en grande pompe à la presse en mai 2021, le Masterplan, plan touristique permettant aux stations de Rathvel et des Paccots de développer une offre quatre saisons, avait du plomb dans l’aile. L’Association des communes de la Veveyse a dû se mettre en place, l’Office du tourisme cherchait un nouveau directeur et Lionel Werlen venait d’être nommé à la tête du Conseil d’administration de la société de remontées mécaniques Monte-Pente Corbetta SA.

«Aujourd’hui, nous travaillons et réfléchissons en collaboration pour tirer la région vers le haut en essayant de vendre ce plan touristique à toutes les communes veveysannes, explique Lionel Werlen. Nous devons les faire adhérer au projet et leur faire comprendre que les retombées financières ne profitent pas seulement aux Paccots, à Rathvel ou à Châtel-St-Denis, mais bien à toute la Veveyse.» Petit à petit, le groupe de travail souhaite avancer dans la conception de l’avant-projet à 11 millions de francs répartis entre les deux stations veveysannes (9 pour Les Paccots, 2 pour Rathvel). «Nous allons mener des études pour évaluer les impacts de notre Masterplan pour qu’il soit le plus respectueux possible.»

Bénévole, Lionel Werlen, qui travaille comme ingénieur électricien, est conscient qu’il ne peut pas gérer seul ce projet malgré son poste de président du Conseil d’administration. «L’apport financier et le soutien de l’ACV restent primordiaux. Nous avons notamment demandé un 20% supplémentaire pour avancer dans sa conception pour le budget 2023.»
MS

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