En cette période particilières, les habitudes de certains fervent de la bénichon ont été bousculées. Deux passant et deux personnalités veveysannes racontent comme ils ont fêtes la bénichon.
«Pour moi, la bénichon a toujours été une fête au travail, parce que nous aidions mes parents au restaurant avec ma sœur. Dimanche, j’ai perpétué la tradition en travaillant. D’habitude, le jour de la bénichon, je mange le repas avec les membres du Conseil communal. J’ai souvent un mandat officiel à remplir, mais pas cette année. J’en ai donc profité pour donner un coup de main. J’espère toutefois que Châtel-St-Denis pourra accueillir la Grande Bénichon du Pays de Fribourg en 2021.»
Damien Colliard, syndic de Châtel-St-Denis
«D’habitude, j’aime bien marquer la date de la bénichon. Cependant, cette année, je n’ai rien fait de particulier. J’ai mangé en famille, mais plus pour mon anniversaire que pour la bénichon. Cependant, comme à chaque édition, je me suis promenée sur le petit marché à Granges pour acheter des cuchaules et des pots de moutarde. J’ai ainsi pu faire découvrir ces traditions à mes collègues vaudois. De cette manière, j’ai fait voyager les “festivités” avec moi (rires).»
Gabrielle Bourguet, députée et juriste, de Granges
«En temps normal, nous nous réunissons en famille pour la bénichon et nous sommes plus de quarante à table. A l’époque, notre belle-famille cuisinait plus de cent plats entre le dimanche et le lundi, c’était une époque formidable. Cette année, par contre, nous avons fêté en privé. Nous avons mangé le jambon, le soir, et nous étions seulement cinq à table. Lundi à midi, nous avons rendu visite à la maman de Michel pour manger le repas de la bénichon. Nous espérons que l’édition 2021 sera plus festive et surtout que nous serons sous la tente de la Grande Bénichon du Pays de Fribourg.»
Michel et Danielle Perroud, couple de Montimbert, Châtel-St-Denis
Propos recueillis par Maxime Schweizer
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