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Veveyse

Didier Leuenberger photographie la Veveyse

«Ce côté éphémère des paysages d’hiver me plaît beaucoup.» DIDIER LEUENBERGER

EXPOSITION CHÂTEL-ST-DENIS

La Veveyse est le sujet de prédilection de Didier Leuenberger. Il ne se lasse pas de la photographier sous tous ses angles. Jusqu’au 30 mars, il expose ses œuvres à la succursale châteloise de la Banque cantonale de Fribourg.

Ma belle Veveyse, tel est le titre de la nouvelle exposition consacrée au travail photographique de Didier Leuenberger. Depuis lundi et jusqu’au 30 mars, il expose dix-sept de ses œuvres à la succursale châteloise de la Banque cantonale de Fribourg (BCF). Toutes sont consacrées à la Veveyse: de la Dent-de-Lys au trolle d’Europe en passant par la croix du Niremont recouverte par la neige. «Depuis chez moi, je vois le sommet du Niremont. Je monte à raquettes. J’ai alors une fenêtre de trois heures avant que le paysage ne change. Ce côté éphémère des paysages d’hiver me plaît beaucoup.»

A chaque sortie, le photographe de 53 ans peut capturer jusqu’à sept cents images d’un même sujet. Depuis huit ans, il se rend, par exemple, à Saletta pour immortaliser le trolle d’Europe, petite fleur jaune protégée et menacée, ou à Rathvel pour les grenouilles. Didier Leuenberger ne cache pas son attachement à ce district: «Ici, la nature est à portée de main. Par rapport à la Gruyère, le tourisme n’est pas encore très développé, ce qui est agréable pour moi (sourire). Je veux montrer qu’il s’agit d’un joyau et qu’il faut le préserver.»

Attendre la rencontre

Ce qu’il apprécie, c’est de partager ses découvertes. «Le 15 novembre, à la Dentde-Lys, j’étais à trois mètres d’un bouquetin. Il s’est laissé approcher. On a presque regardé le coucher de soleil ensemble (rires). Je ne vais pas chasser. J’attends la rencontre.» Il s’agit de sa quatrième exposition. L’an dernier, il avait déjà présenté ses photos au Régio à Châtel-St-Denis, où il officie en tant que responsable des ateliers (lire encadré). Didier Leuenberger, qui avait obtenu du Conseil d’Etat fribourgeois la bourse d’encouragement 2003 à la création littéraire, envisage de consacrer une série au travail des agriculteurs.
Valentin Jordil

A voir, jusqu’au 30 mars, Ma belle Veveyse à la BCF à Châtel-St-Denis. Le vernissage aura lieu le 16 janvier de 17 h 30 à 19 h


Vitesse de croisière pour le Régio

Le Régio à Châtel-St-Denis s’est fait un nom. Installé depuis septembre 2017 dans les anciens locaux de l’UBS, le Régio est en passe de réussir son pari. Didier Leuenberger et Christian Sonney y proposent toutes sortes d’ateliers, de la cuisine à l’auto-défense, en passant par le yoga. Entamant leur troisième année d’activité, les deux fondateurs sont satisfaits. «Cela a pris du temps pour se faire connaître, mais le mot le Régio commence à sonner à l’oreille des gens», résume Didier Leuenberger. Ce dernier souligne la richesse des rencontres avec les intervenants et les clients. «Ce que nous avions visé avec ce concept, c’était de susciter des échanges. De ce point de vue-là, c’est réussi.» Depuis la fin de l’été, le cofondateur estime que le Régio connaît une autre dynamique. «Nous avons doublé le nombre d’ateliers, se réjouit-il. Disons que c’est maintenant modestement viable financièrement.» Si les activités liées au palais sont les plus demandées, la privatisation des espaces est aussi en nette augmentation. Didier Leuenberger est fier de faire fonctionner un tel établissement dans une petite ville. «Les gens et les entreprises viennent de loin: Lausanne, Fribourg et même du Valais», déclare-t-il. VJ

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