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La Veveyse met en consultation la première étape de son Plan directeur régional

Le programme d’aménagement régional de la Veveyse, première étape de son Plan directeur régional, est mis en consultation aujourd’hui. Elle durera trois mois. ARCHAM & PARTENAIRES SA

AMÉNAGEMENT VEVEYSE

Aujourd’hui, l’Association des communes de la Veveyse met en consultation son programme d’aménagement régional, volet stratégique de son Plan directeur régional. Quatre axes principaux se dégagent: habitants, actifs, excursionnistes et usagers des transports en commun.

Le dessin de la Veveyse pour les prochaines décennies commence à se concrétiser. L’Association des communes de la Veveyse met en consultation dès aujourd’hui, et jusqu’au 10 décembre, le programme d’aménagement régional (PAR). Il s’agit de la première étape de son Plan directeur régional (PDR). Les réflexions ont commencé à la fin de l ’année 2019 avec comme objectif de développer une vision fédératrice de la Veveyse de demain

«Notre idée principale est d’assurer la cohésion dans le district, exprime Savio Michellod, président du comité de pilotage. M�me si toutes les régions ne peuvent pas bénéficier du m�me traitement à cause des limites cantonales et fédérales, nous avons souhaité concerner toutes les communes.»

Autre volonté, celle de mettre les Veveysans au centre du projet. «Nos quatre axes, habitants, actifs, excursionnistes et usagers des transports en commun, s’articulent autour d’eux et les concernent», poursuit le Grangeois. En tout, vingt stratégies sont définies par le programme d’aménagement régional, en vue de développer un cadre de vie dynamique et attractif pour ces quatre groupes d’usagers.

Ce PAR a été réalisé en partenariat avec le bureau fribourgeois Archam, qui a notamment travaillé avec d’autres districts du canton. «La Veveyse souhaitait augmenter sa qualité de vie tout en répondant aux besoins de chaque génération», détaille Priscilla Allenbach, géographe et urbaniste. A noter que la présentation des mesures liées au PDR devrait intervenir à l ’été 2022. La mise en consultation s’étend du 10 septembre au 10 décembre. «Une séance d’information publique aura lieu le 18 novembre, nous apprend Savio Michellod. Nous espérons pouvoir l’organiser à la halle triple de Ch�tel-St-Denis, en présence des instances cantonales.» Le dossier du PAR peut �tre consulté dans les administrations communales de la Veveyse, à la Préfecture de la Veveyse ainsi que sur le site web de l ’Association des communes de la Veveyse: www.acv-fr.ch.


Présentation des quatre points essentiels du PAR

Habitants

La densification attendue pour ces prochaines années se réalisera avant tout dans les centralités, disposant d’une bonne desserte des transports publics. «Elle se concentrera surtout autour de Ch�tel-St-Denis, à Semsales et dans la Basse-Veveyse», indique Savio Michellod. Le potentiel développement de la Haute-Veveyse est limité par les critères cantonaux, notamment la faible desserte en transports publics.

De nouveaux quartiers centraux pourraient également voir le jour. De m�me que des équipements publics. «Ces projets devront �tre durables, facilement accessibles et bien intégrés aux localités.»

L’association des communes de la Veveyse a également souhaité valoriser les volumes existants tout en encourageant la mixité. «Hors de ces p�les, les villages sont encouragés à renouveler leur population en proposant des mesures pour garantir un cadre de vie de qualité.» Il s’agit ici des communes de St-Martin et du Flon, ainsi que la station des Paccots.

Actifs

Dans cette mise en consultation, le projet prévoit de renforcer les zones d’activité locales et de maintenir les entreprises existantes et assurer la vitalité des villages. «Nous devons cependant respecter la typologie du Plan directeur cantonal (PDCant). Seules les communes qui possèdent déjà une zone d ’activité pourront les développer davantage.» Granges, Bossonnens, Attalens et Ch�tel-St-Denis sont concernés. «Nous avons également ajouté La Verrerie pour une question d’équité. Nous verrons si le canton accepte ou non cette proposition.»

En ce qui concerne le développement des zones d’activité cantonales et régionales, le PDCant fixe les critères à respecter. «Pour une répartition équilibrée et compte tenu des faibles possibilités d’extension, trois zones régionales sont désignées, deux en Haute-Veveyse et une en Basse-Veveyse.»

Ces zones cantonales et régionales doivent �tre facilement accessibles depuis les centres, en particulier en mobilité douce, mais également en transports publics.

Excursionnistes

Point essentiel de cette mise en consultation, l’accroissement du tourisme en Veveyse. Une mise en réseau de l’offre touristique globale pourrait voir le jour. «Nous voulons valoriser les perles de la Veveyse pour englober l’entier de notre territoire. Nous avons des sites méconnus du grand public, comme la tourbière au Cr�t, les ruines de Bossonnens ou encore le sentier du trèfle à Attalens.»

La zone touristique principale englobe logiquement Rathvel et Les Paccots. «Il s’agira de notre p�le dans le domaine du tourisme, gr�ce au projet présenté en mai dernier. Par leurs domaines skiables et leurs activités estivales, les deux stations doivent �tre appréhendées comme une seule entité.»

Un seul point noir, la maîtrise des f lux et le stationnement. «Nous devons améliorer et concevoir un stationnement digne de ce nom pour Les Paccots et Rathvel. Ceci pour gérer les visiteurs et capter les retombées économiques liées au tourisme.»

Usagers des transports publics

Le défi de la Veveyse sera de renforcer les connexions entre les p�les d ’attractivité. «Nous nous devons d’améliorer l’attrait du réseau de transports en communs, martèle Savio Michellod. Cela concerne notamment le centre des localités, les zones d’activité et les équipements.» L’association des communes souhaite également proposer des liaisons «attractives» vers les régions voisines. «En Veveyse, nous sommes étroitement liés aux régions qui nous entourent. A nous d’en profiter.»

La mobilité combinée n’est pas en reste et pourrait venir compléter le réseau sur la base du plan sectoriel cantonal. «Il nous faudra également tabler sur les potentiels nouveaux besoins de nos habitants.»
Maxime Schweizer

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