L’année du demi-siècle démarre crescendo

FANFARE PORSEL

Cette année, la Fanfare de Porsel fête ses 50 ans. Pour marquer le coup, elle a prévu trois grands rendez-vous: son concert annuel, ce soir et demain, à la salle polyvalente de Porsel; sa participation à la Fête cantonale des musiques fribourgeoises, en mai, à Romont; enfin un concert-spectacle, chez elle, au mois de novembre.

Ce soir et demain à 20 h, la Fanfare de Porsel va se produire lors de son concert annuel, à la salle polyvalente du village. Aujourd’hui, la première partie sera assurée par les COPS, les cadets d’Oron, de Porsel et de St-Martin. «Ils joueront trois ou quatre morceaux», déclare Anne Dénervaud, présidente de la société depuis 2015.

La prestation des adultes, elle, comporte deux phases scindées par un entracte. La première, «plutôt classique» d’après Anne Dénervaud, commence avec Faravista, «la pièce d’ouverture». Ensuite, Christophe Grivel, l’un des vingt-six musiciens qui forment l’ensemble, se produira en solo, au cornet. Il interprétera The maid of the mist. Puis toute la formation jouera Inclusion, de Paul Sharman. Il ne s’agit pas d’un morceau quelconque, puisque c’est la pièce de concours que la Fanfare de Porsel a choisi de présenter lors de la 23e Fête cantonale des musiques fribourgeoises, qui aura lieu du 20 au 24 mai prochain à Romont. Après l’entracte, la soirée se poursuivra avec une deuxième partie dont le thème, justement, n’est autre que En route vers la fête cantonale. Il s’agit du fil rouge du concert, se traduisant par quelques interventions entre les différentes pièces. «Cette rencontre de toutes les formations musicales du canton a lieu tous les cinq ans, explique la présidente. Chacune doit être prête, dans un temps donné. Le fil rouge permettra d’expliquer comment nous nous y préparons.»

Une fois la pause terminée, le soliste Etienne Ducrest chantera Baba Yetu, une prière en langue africaine arrangée musicalement. «Il s’est montré assez emballé lorsque nous la lui avons proposée, confie Anne Dénervaud. Pour ce chant, il fallait un ténor. Ça n’a pas été simple pour Etienne. Il a non seulement dû apprendre le texte, mais il s’agit également de sonorités dont nous n’avons pas forcément l’habitude.» Cette touche d’exotisme sera précédée par un moment ludique. En effet, la Fanfare de Porsel se frottera au Typewriter de Leroy Anderson. «Il s’agit d’une pièce rythmée, à la cadence très rapide, où Alexandre Currat tapera sur une vieille machine à écrire. Avec la mise en scène, c’est très drôle visuellement. Il doit même revenir à la ligne! C’est très sympa et ça sort du lot», sourit-elle.

L’art du «point barre»

Les musiciens seront une nouvelle fois dirigés par Fabien Gavillet, qui est à la baguette de la formation depuis 2011. «C’est quelqu’un de dynamique et plein d’idées, commente Anne Dénervaud. C’est d’ailleurs lui qui a proposé ce concept de deuxième partie à thème, qui est un vrai succès. Il apporte beaucoup à notre société.»

Cinq médaillés samedi

Samedi, en marge de leur concert, les membres de la fanfare auront le plaisir d’honorer cinq de leurs collègues pour leur longévité. Jean-François Gachoud (basse), Raphaël Dévaud (cornet) et Gérard Dougoud (baryton) seront en effet récompensés pour leurs cinquante ans de musique. Dominique Surchat (basse) et François Monney (alto), quant à eux, recevront une médaille pour leurs quarante ans de mélodies. En tout, le concert dure deux heures environ. Lors d’une année normale, il s’agit de l’événement marquant de la vie de la société. Mais pour ce demi-siècle, c’est en novembre que le moment fort aura lieu. Du 20 au 22 novembre, un concert-spectacle sera présenté à la salle polyvalente de Porsel. Il comprendra des sketches, joués par une équipe de huit comédiens, ainsi que des morceaux, bien entendu. Christian Marmy

Concert annuel de la Fanfare de Porsel, ce soir et demain à 20 h, à la salle polyvalente de Porsel. Entrée gratuite, collecte à la sortie. Plus d’infos et programme complet sur www.fanfaredeporsel.ch