CIRCULATION LA VERRERIE/LE FLON
Par mesure de sécurité, seuls les riverains pourront emprunter le chemin du Riez, entre Bouloz et Le Crêt, à partir de lundi. Il ne sera plus possible de relier le village de Bouloz à celui du Crêt via le chemin du Riez. A compter de lundi, la route intercommunale sera en effet uniquement accessible aux riverains, ainsi qu’aux exploitations agricoles et forestières. L’objectif est de sécuriser ce tron- çon. «La route, qui ne fait que trois mètres de large, est fréquentée, résume le syndic du Flon Jean-Claude Bongard. Les usagers y roulent également passablement vite et il est presque impossible de croiser sans manœuvrer, surtout quand le bétail est dans les pâturages.»
Et le syndic de La Verrerie Marc Fahrni de renchérir: «Avec les GPS, nous nous sommes retrouvés plus d’une fois avec des quarante tonnes qui empruntaient ce chemin.» Permettant de relier la vallée du Flon à Vaulruz, ce «raccourci» était déjà interdit au trafic en hiver, entre décembre et mars, et ce depuis 1988, «en raison de la déclivité». Les deux élus indiquent toutefois que cette interdiction n’était pas vraiment respectée.
En 2018, entre le 9 et le 16 juillet, un info-radar du TCS avait comptabilisé 2267 passages sur ce chemin intercommunal. Les démarches pour limiter l’accès à ce tronçon, toute l’année, remontent à de nombreuses années. Ce qui a permis d’accélérer les choses, selon le syndic de La Verrerie, est que les deux communes ont appuyé la demande auprès des services de l’Etat. Ces derniers ont finalement donné leur autorisation, après plusieurs visites sur place.
«Une fois tous les deux mois, j’avais une demande d’habitants allant dans ce sens», explique le syndic de La Verrerie. Dans un premier temps, la police cantonale effectuera des passages, «à titre préventif», indique Marc Fahrni. Des sanctions ne sont pas exclues si les habitudes ne viendraient pas à changer. Son homologue du Flon Jean-Claude Bongard en appelle à la «responsabilité individuelle» des automobilistes.
Valentin Jordil
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Confrontée à un recul de commandes, l’entreprise Liebherr Machines Bulle prévoit d’introduire dès le 1er juillet le chômage partiel pour 350 employés. Une demande en ce sens, pour une durée temporaire, a été adressée au canton, a-t-elle confirmé mardi à Keystone-ATS.
