JEUNESSE
Durant son assemblée, l’Animation jeunesse de la Veveyse a présenté son rapport d’activité 2020 ainsi que ses comptes de l’année écoulée. Une perte a été rapportée alors que la fréquentation est au beau fixe.
Fermeture forcée, ouverture sous concept sanitaire, seconde fermeture et réouverture. L’Animation jeunesse de la Veveyse (AJV) n’a pas été épargnée en cette année 2020 si particulière. Malgré les restrictions, la fréquentation n’a pas diminué. Cependant, une perte a été présentée à l’assemblée réunie jeudi passé à Bossonnens.
«Nous avons vécu une magnifique année», s’exclame Emilie Michel-Fahrni, animatrice socioculturelle. «Nous pouvons nous vanter, parce que la fréquentation a été excellente et nous avons augmenté nos démarches participatives.» En attestent les 111 accueils libres et les 3289 passages. «En moyenne, nous avons reçu 30 jeunes par accueil.» Pourtant, l’AJV a été impactée de plein fouet par le premier confinement. Aucune activité n’a pu avoir lieu entre le 13 mars et le 1er juin. En tout, 94 accueils libres ont été annulés. «Pour pallier cette fermeture, nous avons organisé vingt permanences téléphoniques qui ont très bien fonctionné.» Durant le second confinement, l’AJV a mis sur pied 27 activités sur inscription, sauf pendant le mois de novembre où ses portes sont restées fermées.
Les trois secteurs du district (Ch�tel-St-Denis, Basse-Veveyse et Haute-Veveyse) ont connu un «succès grandissant». «En plus de la hausse de la fréquentation, nous avons noté un intér�t certain pour le développement d’activités», partage Emilie Michel- Fahrni. L’AJV a dénombré douze projets participatifs organisés par 37 jeunes pour un total de 183 participants.
Première zone Patouch
L’année 2020 a également permis à Alexey Tettamanti et Gabin Mengue de développer un projet de longue haleine: l’installation d’un street work-out dans le cheflieu veveysan (Le Messager du 11 décembre 2020). De plus, l’AJV a effectué deux enqu�tes analytiques pour mener une stratégie institutionnelle pour les prochaines années. «Nous souhaitions savoir nos forces et dans quel domaine nous pouvions nous améliorer. Nous aurons les résultats d’ici le premier semestre 2021.»
A noter encore que l’association est désormais membre de la zone Patouch. «Nous sommes ainsi la première zone d ’aide, de soutien et de sécurité publiquement reconnue en Veveyse, se félicite l ’assistante socioculturelle. Dans nos lieux d’accueil, toute forme de violence est combattue. Qu’il s’agisse de v iolences physiques, psycholog iques, é mot ion ne l les ou sexuelles.
Une perte de 32 712 francs
Cette assemblée a également servi à présenter les comptes de l’année 2020. Si les chiffres de la fréquentation sont très bons, l’AJV, financée par les neuf communes veveysannes, déplore une perte financière de 32 700 francs. Pourtant, le budget prévoyait un déficit de 7875 francs. L’augmentation des frais du personnel (255 867 francs), budgétisés à 217 400 francs, explique en partie cet excès de charges. «Nous avons dû engager des collaborateurs auxiliaires pour accueillir nos jeunes dans les meilleurs conditions possibles», justifie le président Savio Michellod. Ce résultat négatif va baisser le capital de l’association.
Au moment de voter les comptes 2020, l’organe de révision a alerté les représentants des communes. «Un déficit de 24 000 francs est annoncé pour 2021. Il faudra trouver une solution.»
Maxime Schweizer
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